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Sidi Saïd au firmament



Sidi Saïd au firmament
Le secrétaire général de l'UgtaDans son combat, Sidi Saïd a un appui de taille: le chef de l'Etat. Et il ne le cache pas. «Le Président Bouteflika n'a jamais dit non, quand il s'agit des doléances de l'Ugta et des travailleurs.»Abdelmadjid Sidi Saïd est un syndicaliste heureux. Non seulement, il a été réélu à la tête de la Centrale syndicale, mais aussi parce qu'il a l'oreille du chef de l'Etat. Passant avec un succès retentissant l'«examen» du 24 Février, date anniversaire de la création de l'Ugta, Sidi Saïd a eu droit à des éloges distingués du président Bouteflika. «L'Ugta» qui a explicitement consacré sa vision fondée sur le recours privilégié à la concertation et au dialogue pour la résolution des problèmes du monde du travail et pour la promotion du bien-être social des travailleurs et leur épanouissement», a indiqué le président Bouteflika dans une lettre adressée aux travailleurs à l'occasion du 24 Février. Le.sacro-saint principe de la concertation est mis à chaque fois en avant par le patron de la Centrale syndicale. «Nous sommes passés d'un stade de contestation à celui de la concertation», soutient-il à chaque fois et cette démarche vient donc d'être soulignée par le chef de l'Etat qui ajoute dans le même message: «L'Ugta s'est ainsi affirmée en tant que force de proposition à travers notamment son engagement sans faille en faveur de la réhabilitation de l'outil de production national, et de la promotion et la protection de la production nationale, conformément à la déclaration portant sur une nouvelle stratégie du développement industriel de l'Algérie, signée en 2013, avec sept organisations, patronales.» Sidi Saïd ne peut pas espérer mieux en cet anniversaire de la création de l'Ugta, lui qui vient d'être fraîchement réélu à la tête de la Centrale syndicale. Indéniablement, l'Ugta est un acteur incontournable dans le paysage politique et syndical national. Et les arguments pour cela ne manquent pas. A commencer par son rôle joué au plan sécuritaire et de la stabilité du front social. Au lendemain de la guerre contre le terrorisme, l'Algérie se devait de consolider sa stabilité sociale chèrement payée. De ce point de vue, l'Ugta a joué un rôle déterminant pour avoir arraché des acquis sociaux indéniables aux travailleurs. A sa tête, Sidi Saïd a amplement joué ce rôle, et il a dû encaisser bien des critiques acerbes des tire-au-flanc. Mais le patron de la Centrale a la carapace dure, très dure à transpercer. Souvent, il fait des concessions prudentes, mais sans perdre le fil conducteur. Fin connaisseur du monde du travail et subtil négociateur, le patron de l'Ugta n'a jamais abandonné le terrain économique, même. Aussi, a-t-il arraché plusieurs acquis précieux au profit des travailleurs. Il a réussi le pari de relever le Snmg à plusieurs reprises, après d'âpres négociations. Il a fait du retour du crédit à la consommation, son cheval de bataille avec une conditionnalité: il ne concernera que les produits nationaux pour encourager la production nationale. Pour lui, la restauration de ce crédit est une question de bon sens et une synergie d'accompagnement du pouvoir d'achat des Algériens.Le secrétaire général de l'Ugta a dans ce cadre, annoncé une «véritable guerre nationale et syndicale», en faveur de la production nationale, en invitant les médias à se joindre à ce combat. «Vous êtes les porteurs de la protection de la production nationale et donc la préservation de l'outil de travail», a-t-il lancé, avant d'appeler à méditer le chiffre de près de 70 milliards de dollars d'importations durant cette année. Que dire alors de l'abrogation de l'article 87 bis. Dans son combat, Sidi Saïd a un appui de taille: le chef de l'Etat. Et il ne le cache, pas.«Le Président Bouteflika n'a jamais dit non, quand il s'agit des doléances de l'Ugta et des travailleurs», a-t-il insisté, soulignant en retour que la Centrale syndicale «a toujours soutenu le Président, et continuera à le faire»


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