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SIDI SAID A BOUMERDÈS


SIDI SAID A BOUMERDÈS
L'Union générale des travailleurs est arrivée au même niveau que les syndicats suédois et l'Algérie est au plan social, le meilleur pays au monde,» lance devant des syndicalistes dont la majorité dépasse largement la soixantaine, Sidi Saïd, le patron de l'UGTA, à partir de l'institut hôtelier d'El Kerma à l'Est de la ville de Boumerdés, où il est venu présider l'ouverture du 6e congrès de l'Union de wilaya (UW) de cette localité.Le wali de Boumerdès et les autorités électives administratives ont également pris part à ce conclave qui a réuni 159 délégués. Avant de s'attribuer cette position élogieuse et d'asséner ce satisfecit, le chef de la Centrale syndicale a fustigé, par allusions, les syndicats autonomes, les partis de l'opposition et toutes personnes ou instances qui ne soutiennent par le chef de l'Etat. «Il n'y a pas de frontière entre les cadres gestionnaires et les syndicalistes, entre le wali et le secrétaire général de l'UW, entre la fédération et le ministre, entre le secrétaire général de l'UGTA et le Président. Il y a une cohésion à tous les niveaux. Certains veulent détruire cette cohésion. Nous nous sommes des défenseurs des droits des travailleurs mais aussi les soldats de la République. Nous défendons la stabilité du pays. Certains sont jaloux et ils veulent casser cette stabilité. Ne les écoutez pas ! Ils sèment la zizanie !» clame-t-il devant son auditoire avant d'ajouter : «En jouant sur la stabilité du pays, ils veulent nous faire revenir vers la décennie noire.»Les observateurs et syndicalistes présents sont, cependant, restés sur leur faim s'agissant de la position de l'UGTA sur certains dossiers notamment la récente déclaration alarmante du Premier ministre qui craint la survenue d'une grave crise économique dans le pays, les prix des denrées alimentaires qui flambent à la veille du mois de Ramadhan, le comportement du FCE qui s'érige, selon l'avis d'un grand nombre de citoyens et acteurs de la société civile, en instance politique nationale du pays, la réforme du code du travail, la concrétisation réelle de l'abrogation du fameux article 87 bis et d'autres points chauds de l'actualité sociale.A la fin de son discours, alors qu'il accompagnait le wali de Boumerdès, Kamel Abbès, vers la sortie de l'établissement, des confrères l'avaient abordé pour lui poser quelques questions. «Je reviens tout de suite», leur a-t-il dit. Il est monté dans son véhicule pour filer sans aucune considération pour ces journalistes.Au sujet de l'abrogation de l'article cité plus haut, Sidi Saïd dit une chose et son contraire.«Des gens, pour semer le trouble, vous mentent et nous critiquent au sujet de l'application. Ne les croyez pas. C'est une décision du président de la République. Qui osera remettre en cause une décision de Bouteflika.» Puis, l'orateur se perd dans des explications au sujet de cette l'application «c'est un problème de technicité. Des responsables de l'Ugta font, avec les responsables des entreprises publiques ou des administrations, des simulations pour savoir combien cela coûtera», dira-t-il précisant que c'est une augmentation salariale qui ne dit pas son nom.




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