Sidi Bel-Abbès La piste de l'infection virale se confirme

Dix jours après l'apparition de la maladie mystérieuse que lesspécialistes ont identifiée sous le nom de «syndrome néphrétique», il est toutà fait clair que les investigations scientifiques demeurent sans résultatsdéfinitifs, quoique la piste de l'infection virale semble la plus privilégiée.Un communiqué établi avant-hier après 19 heures par la DSP indique que«l'enquête épidémiologique est en cours et a permis, grâce aux résultats desexamens biologiques et anatomopathologiques reçus par différents laboratoires,de confirmer l'étiologie infectieuse. Le germe causal est en coursd'identification».Le même communiqué signale que sur «les 64 cas d'hospitalisation cumulés,15 ont été mis sortants les 19 et 20 août derniers après une bonne évolution etla guérison totale». Sous le coup de la pression exercée par une populationinquiète, la direction de la santé a mis en fonction un numéro vert, le (040)41.10.55, et permis aux représentants de la presse un point de situation toutesles quatres heures. Un autre communiqué établi hier à 17 heures relèvel'évolution favorable des malades en observation. «Les médecins responsables dusuivi des malades mettent quotidiennement des sortants, totalisant 22 à cejour». Et d'ajouter qu'un suivi médical des patients se fait au niveau dessecteurs sanitaires de leur circonscription». En tout, il reste 42 malades quisont répartis à travers les différents services du CHU, précise le communiqué.A noter que cinq autres nouveaux cas ont été admis hier et avant-hier.S'agissant de l'origine de cette néphrite aiguë ou GNA, rien n'est encoredéfinitif, puisque les laboratoires continuent les explorations, sauf que l'onse dirige droit vers une infection virale, confient des spécialistes. Du côté des malades que nousavons rencontrés hier au service infectieux, l'évolution favorable de la santéest visible. Mais on affiche une nouvelle inquiétude puisque certains d'entreeux ont affirmé qu'ils étaient en bonne santé, avant l'apparition soudaine d'unoedème des membres inférieurs. Toutefois, la situation a tendance à êtremaîtrisée et la cellule de crise demeure toujours sur pied aux UMC.