Algérie

Sidi Bel Abbès. La cinémathèque rouvre ses portes



La cérémonie de réouverture a été embellie par l?expo-photo de Kada Kader, retraçant le parcours du cinéma algérien à travers les portraits de comédiens et cinéastes de talent. Kada Kader, scénariste, réalisateur de court-métrage et photographe est un passionné de la photographie depuis 10 ans. Sa préférence : le noir et blanc. La cinémathèque, qui compte une salle de projections, une autre de conférences, une médiathèque et une salle réservée au ciné-club, a nécessité une enveloppe financière de 59 millions de dinars, dont 38 millions alloués aux équipements et matériels de projections. Situé en plein centre-ville, à l?emplacement même de l?ancien cinéma Moksi, le bâtiment est spacieux, lumineux à l?intérieur et de lignes sobres. Jeudi, un documentaire sur les événements du 8 mai 1945 a été projeté en ouverture. La salle de projection, d?une capacité de 200 places, pour un premier essai, a laissé bonne impression chez de nombreux invités, même si la soirée inaugurale a été quelque peu gâchée par un problème « technique » empêchant la projection du film « L?épopée de la résistance des tribus », de Larbi Lakhal. Aussi, la réouverture de la cinématique a constitué l?occasion pour la tenue des journées cinématographiques de la ville de Sidi Bel Abbès, annoncées précédemment pour le mois de décembre prochain. Projections de films Finalement, ces journées qui ont débuté jeudi dernier se poursuivront jusqu?au 12 mai prochain, avec au programme plus de 20 projections de films et de documentaires. Ces journées, dédiées au cinéma algérien, sont organisées par la direction de la Culture qui projette deux rencontres-débats, dont l?une aura trait à l?histoire du cinéma maghrébin. « Ces journées constitueront une belle opportunité que les artistes ne manqueront pas de saisir pour débattre de la situation du secteur et des perspectives de son développement », estime la directrice de la Culture. « La mise en fonction de la cinémathèque contribuera inéluctablement à la résurrection du fait culturel dans la wilaya », a-t-elle ajouté.
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