Algérie - Revue de Presse


Arrêt de cours à l?université La coordination régionale Ouest du CNES s?est réunie, jeudi à Sidi Bel Abbès, en présence des représentants de sections des universités de Mascara, Mostaganem, Oran (Es Sénia), Sidi Bel Abbès, Tlemcen, USTO, pour examiner la « situation de l?université et les graves événements survenus sur la scène syndicale ». « Des piquets de grève, des arrêts de cours et des assemblées générales sont projetés pour la journée de lundi à travers toutes les facultés de l?Ouest, comme première forme d?une contestation qui risque de s?amplifier dans les mois à venir... », a indiqué M. Mechab, coordinateur régional du CNES, au terme de cette rencontre. Il sera question aussi, lors de cette journée, de jauger les capacités de mobilisation du CNES sur le terrain et de prouver que « les dernières mesures annoncées par le ministre - qui ne sont en fait qu?un retour à la normale - dont les retombées peuvent être désastreuses pour la qualité de la formation, ne peuvent occulter l?attachement des enseignants à la concrétisation de la plate-forme de revendications formulée par le syndicat des enseignants du supérieur ». En ce sens , dans une déclaration sanctionnant ce conclave, le CNES appelle tous les enseignants à la mobilisation et à une grande présence dans les campus durant la journée du 7 février 2005 ainsi que la tenue d?assemblées générales « afin d?alerter l?opinion publique sur la situation dramatique que vit l?enseignant universitaire, sur les graves menaces qui pèsent sur les libertés syndicales et sur le droit de grève et afin de dénoncer les atteintes et violations répétées des franchises universitaires ». Les représentants de sections du CNES réunis à Sidi Bel Abbès ont dénoncé, également, la persécution des syndicalistes et des syndicats autonomes et le recours systématique et abusif à la justice (le cas des sections CNES des universités de Skikda et Béjaïa, le cas des syndicalistes du Snomar, des syndicats de la santé publique, du Cnapest...) et la mauvaise gestion des campus universitaires qui engendre une violence grandissante en leurs seins.


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