Sidi Bel-Abbès

Le conservatoire, cet autre espace d’apprentissage Tissant son ancrage depuis le 11 décembre 1938, date de l’inauguration sous l’ère coloniale, -le conservatoire de Sidi-Bel-Abbès, une infrastructure artistique dénommée communément «Ecole municipale», «Ecole communale de musique» ou tout simplement «conservatoire» dans le contexte local- ne cesse d’être l’objet d’attraction d’une large tranche de jeunes tous avides de notes au rythme de la magie instrumentaliste. Evoquer le conservatoire, c’est parler de tout le patrimoine culturel de Sidi-Bel-Abbès et de mettre également en exergue la richesse d’un terroir porté haut par un chapelet d’artistes à la renommée nationale voir même universelle. Cette bâtisse qui a enfanté de nombreux amateurs de l’art au talent diversifié, continue d’entretenir cette activité pour un avenir prometteur. Le conservatoire de la ville de Sidi-Bel-Abbès est doté de plusieurs activités, musique, dessin, art dramatique et danse classique. A cet effet, quatorze professeurs dont six de solfège, un en guitare, trois de piano, un en violon, un en art dramatique et un en danse classique sont appelés à encadrer environ 150 élèves dont l’âge varie entre 6 et 15 ans. Quant aux perspectives de l’école en matière de formation, la direction du conservatoire projette déjà la création d’une section de solfège assistée par ordinateur et l’introduction même des langues vivantes (anglais, et français) dans le souci d’améliorer les aspects linguistiques et cognitifs des élèves et envisage également le lancement d’un atelier de lutte contre l’analphabétisation. Enfin il est à noter que le centre est dans le besoin urgent d’une réelle rénovation de mobiliers et d’équipement, d’instruments de musique et de matériels informatiques. F.M.