Algérie - Revue de Presse

Une nouba d’été à Sidi Djillali A Sidi Djillali, le groupe «El tarab El Acil» fait figure déjà de vieux routier de la chanson du terroir algérien aux mélodies wahrani, au sahraoui jusqu’au maghribi. Vendredi, lors d’une soirée restreinte, sorte de répétition, «El tarab El Acil» a littéralement ébloui l’assistance par une nouba digne des nuits Gharnatya. Autour du luth de Ahmed Boukhari et de sa voix au timbre typique, du bendir de Meslem Boumediene, du synthétiseur de Naimi Habib, de la derbouka de Abdelatif Boukhari et du thar de Rabah Sidhoum, les spectateurs présents ont apprécié également la Dbika de Samir Bendjerad. Tout y était, des morceaux de musique raffinés, un verbe élaboré, des trémolos et des crescendos, offrant à l’écoute l’extase et l’impact des sens. Ainsi «Lahlah Ya Rabi» du poète Bendekoum, vivant à Paris et «Bismillah Biha Bdit» et «Lalla Ya Lalla». Ensuite la poésie a pris le pas avec les déclamations des invités d’honneur, poètes surtout, à l’image de Arbi Kada, le goual de la passion vertueuse et Ahmed Adyouan qui à travers ses vers, a produit une sensation forte. Rappelons que la troupe «El tarab El Acil» active sous l’égide de l’association culturelle El Nouha laquelle fonctionne par ses propres moyens et compte sur elle-même. Nouba inoubliable pour un été.


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