Sidi Bel-Abbes

«Assala» de Arbi Kada, une passion vertueuse en chantier L’œuvre dramatique «Assala» du poète de la passion vertueuse Arbi Kada est en projet de production. On ne dira jamais assez que la langue arabe considérée comme un haut lieu du beau langage, de la métaphore, de la rhétorique vaste et de pensée, langue du Coran, renferme des richesses d’esprits inouïs. Arbi Kada tente, à travers cette «malhama», de mettre en valeur le verbe arabe dans plusieurs périodes historiques, quelque peu, sombres telles la chute de Gharnata, les déroutes hilaliennes ou encore la prise de Jérusalem par les Croisés sur fond poétique. Voici, en quelques ligues, un air de ce chant profond d’une civilisation en quête de ressourcement: «J’observe que les aiguilles de la pendule soit inversées, le grincement de la porte ouverte tantôt fermée comme si cela annonce la fin d’une époque». L’écriture de ce travail de scène basée sur une langue de poète donne une amplitude à l’histoire qui permet au comédien de placer sa diction, la mélodie de la voix en avant dans une gestuelle typique. «Assala» selon les dires de son auteur contribue modestement à redonner à la langue arabe sa place dans le monde. Ainsi et dans ce contexte culturel d’ «Alger, capitale de la culture arabe», ce texte répondrait à cette problématique cruciale d’autant que le 4ème art serait le meilleur endroit pour l’exprimer.