Sidi Bel-Abbès

La Capoeira à l’épreuve d’Alger La Capoeira, art d’abord brésilien, connaît sur les bords de la Mékerra un vrai engouement auprès de la jeunesse. Une population qui est férue des genres hyper-modernes à l’image du Rap, du Hip-hop, et de la Breakdance. Cette école du rythme mérite qu’on s’y intéresse tant elle répond aux aspirations de cette catégorie de population, sujette à toutes les tentations. Sous la conduite de Djamel Djebbar, responsable au sein de l’association culturelle «El Tell», lequel estime que dans cette ambiance d’»Alger, capitale de la culture arabe», son groupe mérite amplement de s’y distinguer afin de démontrer que cette danse aux multiples facettes doit se faire une place en Algérie.Djebbar, lors d’une rencontre pendant les répétitions, nous expliquera que «les danseurs rêvent d’une exhibition de l’ampleur algéroise et de croiser d’autres capoeiristes. Jusqu’à présent, tout se passe localement. Pourquoi ne pas donner une chance à l’ensemble à l’occasion de ce rendez-vous international. Je pose la question aux responsables culturels». Rappelons que cette école est composée de quinze éléments dont l’âge varie entre 14 et 21ans. Le groupe active à la salle omnisports de la direction de la Jeunesse et les sports au quartier Sorecor depuis 1994. D’ailleurs la troupe belabbésienne a présenté plusieurs spectacles d’exhibition devant un public admiratif tant cet art contient toutes les formes d’expression populaires allant de la samba aux arts martiaux. L’entraîneur chorégraphe Abdellah aura ces mots pour nous signifier que cette expression forme un esprit sain dans un corps sain et éloigne nos jeunes de toutes les dérives: «C’est un grand moyen socioculturel». L’appel de ces jeunes sera-t-il entendu?...