Algérie - Revue de Presse

Sidi Aïch : Les décharges sauvages prolifèrent


Les ordures ménagères et autres déchets solides, dont le volume devient de plus en plus important, tendent à se transformer en un véritable casse-tête aussi bien pour les citoyens que pour les autorités. Le spectacle que nous offrent les décharges sauvages et les déchets éparpillés aux bords de nos routes suffit à nous renseigner sur l'ampleur de l'anarchie et de la désolation qui caractérise ce secteur qui touche à l'hygiène publique. Rigoles, caniveaux, rivières, champs, dessous des ponts ' les ordures sont disséminées partout ; les gens déversent leurs déchets au mépris des principes de préservation de l'environnement.Que ce soit à Sidi-Aïch, Tinebdar, Tifra, Akfadou ou ailleurs, les décharges sauvages sont devenues un dossier brûlant pour les autorités. Pour Slimani Tahar, président de l'association « Science et Environnement », la solution à ce problème passe par l'éducation. Son v'u est de voir l'écologie devenir une matière enseignée dans les programmes de l'Education nationale. Da Brahem, responsable de comité de village à Tifra, indigné par la prolifération des décharges sauvages déclare : « c'est nous qui sommes sauvages et non pas les décharges ! »Ce dossier génère tellement d'inquiétudes que des bureaux d'études spécialisés dans l'environnement sont envoyés en renfort dans les communes pour notamment établir les plans communaux de collecte des ordures ménagères et prévoir les tendances de l'évolution des populations. Évidemment, la réalisation de ces études est différemment appréciée par les citoyens. « Il n'en sortira que de la paperasse » pensent certains. « Enfin, on sort du bricolage coutumier pour examiner sérieusement la question » estiment d'autres.Pour l'heure, la protection de l'environnement n'est pas un souci pour beaucoup de monde dans la région de Sidi-Aïch. Si on s'émeut parfois devant l'entassement çà et là des ordures, on ne bouge pas le petit doigt pour y remédier et c'est l'hygiène publique qui en pâtit. Pour beaucoup le Centre d'enfouissement technique (CET), en étude et dont la réalisation est prévue à Tinebdar, peut-être une réponse au casse-tête des ordures pour plusieurs communes de la daïra de Sidi-Aïch. Mais rien n'est évident quand on sait que la gestion des ordures est une équation très complexe. Kouche Rachid, vice-président à l'APC de Tifra, affirme quant à lui que ce CET peut être la solution idéale au problème des décharges sauvages pour peu que tous les élus du peuple jouent pleinement leur rôle.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)