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Sid Ahmed Ghozali réapparaît



Sid Ahmed Ghozali réapparaît
Invité à l'université d'été du Front du changement(FC), qui s'est tenue hier à Zéralda, l'ancien chef du gouvernement, Sid Ahmed Ghozali, a indiqué d'emblée que «le changement démocratique est une nécessité, après avoir diagnostiqué les véritables problèmes que nous vivons actuellement».A travers sa lecture de la situation politique actuelle, il indique que «la crise n'est pas liée à des personnes mais elle est d'ordre institutionnel».Au yeux de M. Ghozali le peuple ne veut pas entendre parler des choses politiques: «Le peuple souhaite qu'on s'adresse à lui sur des questions relatives à ses difficultés quotidiennes qui le concernent en premier lieu, et sur des atouts de notre pays, mais pas par des discours creux focalisés sur des questions liées au pouvoir, car le seul et grand ennemi des Algériens n'est pas une ou des personnes, mais le désespoir.Par conséquent, il appartient aux acteurs politiques de faire renaître l' espoir dans l'esprit des Algériens et de lui redonner confiance en concrétisant Djazaîr El Izza wa El Karama, prévalant sous Houari Boumediene sp», estime-t-il.«L'Algérie, sous l'ancien président de la République Houari Boumedienne a accordé à l'Egypte une aide financière de trois milliards de dollars durant les évènements d'octobre 1973, dans le contexte de guerre contre Israël», a-t-il rappelé.Pour Ghozali, au lieu de convertir les 200 milliards de dollars de réserves de changes en bons de Trésor américain, l'Algérie aurait dû placer au moins 10 milliards de dollars dans des banques tunisiennes car tout ce qui nuira aux Libyens et aux Tunisiens nuira forcément aux Algériens, qui constituent dans leur ensemble un seul peuple uni par l'histoire». Il a rappelé, par ailleurs, que «l'introduction dans les accords de partenariat entre les pays européens et les pays tiers, du respect des principes démocratiques et de l'Etat de droit, en 1999, lors du sommet euro-méditerranéen n'a pas été suivi.Le slogan selon lequel pas de développement sans sécurité et pas de sécurité sans Etat de droit, est un voeu creux car ces pays occidentaux ont soutenu tous les dirigeants autocratiques du Sud, comme Ben Ali et El Gueddafi».
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