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Sétif : Aïn Fouara à l'heure du stationnement interdit


Trouver une place pour ranger son véhicule dans un coin de la ville de Sétif n'est pas une simple sinécure. Tancés par le pitoyable état de la chaussée, les automobilistes obligés de bifurquer par différents points du centre-ville sont quotidiennement agressés par le stationnement interdit grignotant chaque jour un nouvel espace.Les plaques de signalisation «décorent» pratiquement tout le centre de l'antique Sitifis. Une grande partie de la rue de Constantine, des deux côtés du lycée Mohamed Kerouani, de l'agence commerciale d'Algérie Télécom jouxtant la grande poste, les alentours de l'ancienne limonaderie Mami, les abords de l'école Amardjia Abbes (ex- l'école laïque) pour ne citer que ces endroits sont interdits aux automobilistes bannis en ces lieux très fréquentés les jours de semaine et les week-ends. En l'absence d'une aire de stationnement, d'un parking à étage, les automobilistes travaillant dans une institution devant, pour d'autres, régler des affaires dans une administration sont le plus souvent obligés d'effectuer un parcours du combattant pour pouvoir stationner son véhicule.
N'ayant pas le choix, les plus téméraires contraints d'enfreindre l'«interdit» ne peuvent échapper au sabot (l'outil d'immobilisation) et à une onéreuse verbalisation, générant une nouvelle galère et une perte de temps. Déboussolés, les automobilistes qui n'ont jamais été écoutés ou consultés sont du jour au lendemain frappés d'une interdiction de stationner à proximité du café Mekarni et de l'ex-Nadi des scouts.
Se retrouvant entre le marteau et l'enclume, outrés par la dernière mesure, des habitués des espaces précités ne cachent pas leur mécontentement et irritation. «La liberté de déplacement des biens et des personnes est pourtant garantie par la Constitution. Interdire le stationnement aux citoyens ayant des affaires à régler dans une banque ou une administration implantée dans un coin de la principale artère de la cité est un non-sens.
Au lieu de penser à réaliser un parking à étages en ville et trouver le cas échéant une solution au giratoire de la wilaya à l'origine de tous les embouteillages, on empêche le petit peuple à stationner son véhicule.
En plus du sens interdit placé ici et là, on nous accable avec un stationnement interdit qui n'a aucun sens. Cette nouvelle approche tue le centre-ville défiguré, faut-il le rappeler, par l'itinéraire du tramway », fulminent nos interlocuteurs. «Partie prenante dans le plan de circulation ne voyant toujours pas le jour, la commune de Sétif ne faisant rien pour retaper la chaussée du centre-ville trouée de partout, laisse faire les entreprises chargées de la rénovation de certains réseaux.
La remise en l'état de la chaussée est renvoyée aux calendes. Les alentours du lycée Malika Gaid se trouvant pourtant à quelques mètres du siège de la wilaya vous donnent un aperçu sur le mal qui ronge notre ville échaudée par cette histoire du stationnement interdit», concluent nos interlocuteurs n'attendant rien des gestionnaires d'une agglomération placée en quarantaine.
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