Algérie - Revue de Presse


Détresse à Sidi Haïder Les citoyens qui vivotent dans d?abominables conditions, dans une vieille école située à l?intérieur du cimetière de Sidi Haïder, reviennent une fois encore à la charge. Le SOS lancé à travers nos colonnes (El Watan du 8 juin 2004) n?a obtenu aucun écho. Les autorités et les élus n?ont pas daigné répondre au cri de détresse de ces misérables des temps modernes qui sont, en sus, incommodés par les fumées et les odeurs émanant de la décharge publique. L?établissement abandonné et faisant depuis des années office de refuge à des familles sans domicile fixe met en péril la santé de 19 familles. Ce lieu, situé à 5 km de Aïn El Fouara et qui n?a de centre de transit que le nom, est dépourvu du strict minimum. La toiture de ces cages où le taux d?humidité a atteint des seuils intolérables est faite de contreplaqué qui ne résistera pas à un simple coup de vent. Leur territoire fait fonction de cuisine, de salle à manger et de dortoir pour ces familles. Un coin dépourvu de porte fait office de toilettes. Le forfait de l?eau porte un sacré coup à l?hygiène de l?endroit infesté de rats et de serpents. Cette situation a engendré de nombreuses maladies, l?asthme surtout. Les enfants souffrent le martyre. Les inhumaines conditions de vie et l?absence de transport scolaire mettent à mal leur scolarité. « Aucun élu n?est venu constater dans quelles conditions nous vivons. Nos demandes d?audience n?ont obtenu qu?une fin de non-recevoir. On ne sait pas pourquoi les responsables de l?APC et de la wilaya nous évitent », nous confie non sans amertume Nacir G. rencontré au niveau du hall de la wilaya, venu tenter sa chance une énième fois dans l?espoir d?être reçu par le nouveau wali. Peine perdue, il rebrousse chemin bredouille. En somme, à Sidi Haïder, le seuil du tolérable a été dépassé. Peut-on laisser mourir à petit feu 19 familles et attendre que l?irréparable se produise pour assister des personnes en danger ?





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