SETIF Le lycée Mohamed-Kerouani toujours en travaux depuis deux ans

Les travaux de restauration du lycée Mohamed Kérouani (jadis, Eugène Albertini) sont toujours à la traîne et ce, depuis plus de deux années. Celui qui jadis faisait la fierté de ceux et celles qui l'ont fréquenté, celui qui a formé des générations de hauts cadres, se trouve actuellement à l'abandon pur et simple.
Après la lueur d'espoir inhérente à la décision des plus hautes autorités du pays d'allouer des sommes colossales pour sa restauration, voilà que l'on se retrouve dans l'expectative dans la mesure où les travaux de restauration du lycée marquent considérablement le pas Cette situation, si elle devait à perdurer, hypothéquerait les futures rentrées scolaires dans cet établissement, qui doit théoriquement attirer l'attention des autorités locales, car l'on ne peut négliger ce joyau architectural : les lourdeurs administratives étant la principale cause de ces retards. Lorsque l'on sait qu'aucune réunion de chantier, ni de suivi n'a été enregistrée depuis des mois, l'on est en droit de s'interroger sur le devenir de ce lycée. Bien plus, le projet de restauration était confié initialement à la DUCH qui en avait assuré le suivi ; depuis janvier, soit près de dix mois, le volumineux dossier a été transféré à la DLEP, pour on ne sait quelle raison! Selon nos sources, les études technico architecturales sont faites depuis bien longtemps, ne reste à lancer que les avis d'appels d'offres mais ces derniers se font toujours attendre. Contacté à ce sujet, M. Toufik Gasmi, président de l'association des anciens élèves des deux anciens lycées de Sétif (lycée Mohamed Kérouani et lycée Malika Gaid) a affirmé : «mes camarades et moi-même sommes vraiment désolés devant une telle situation, pourtant l'argent est là et bien là, les études techniques sont achevées depuis bien longtemps, les entreprises locales existent. Pourquoi donc retarder les travaux ' Notre association est tout à fait disposée et c'est son devoir que de prêter si besoin est, toute son assistance. On a beau multiplier les démarches auprès des autorités en charge du dossier mais en vain. Les portes de l'administration sont closes et bien closes » Espérons que cet appel sera entendu par les autorités locales et ce, dans l'intérêt des milliers d'élèves, en effet l'achèvement des travaux permettra de résorber plus de 1 500 élèves lesquels se trouvent dans des classes surchargées. Puissions-nous ainsi revoir cet antre du savoir prochainement '