Algérie - Revue de Presse


63 affaires au programme de la session criminelle La 4e session criminelle, cuvée 2005, débutera demain. 63 affaires impliquant 152 individus sont à l?ordre de cette session ordinaire dépourvue de tout dossier inhérent aux activités terroristes. Les crimes relatifs aux vols occupent avec 19 affaires la tête du tableau. Les attentats à la pudeur et les kidnappings qui prolifèrent du côté des Hauts-Plateaux sétifiens se classent avec 17 affaires à la seconde position. Les tentatives de meurtre et homicides attireront, à travers les 11 dossiers soumis aux magistrats, l?attention, d?autant que la région qui était dans un passé récent quelque peu ménagée par le fléau du meurtre avec ou sans préméditation a été ces derniers mois éclaboussée par de nombreux crimes qui se sont soldés, le plus souvent, par la mort d?innocents citoyens. La session n?aura, par contre, à étudier qu?une seule affaire relative aux détournements et dilapidation des fonds publics. Notons que les travaux se prolongeront jusqu?au 28 janvier 2006, avec une cadence de deux séances par jour. Recrudescence des vols et agressions Les agressions et les vols de voitures sont devenus monnaie courante du côté de la capitale des Hauts-Plateaux, où il ne fait plus bon vivre. Ainsi, un universitaire a été agressé mardi dernier à la cité Boussekine, avant d?être délesté de son véhicule (Peugeot 307). Un autre citoyen a subi le même sort, une fois le ralentisseur situé non loin de la laiterie de Mezloug (localité distante de 9 km au sud du chef-lieu de la wilaya) franchi. Ayant oublié ses clés à l?intérieur de sa voiture (Kangoo), un laitier de la cité Yahiaoui (Tandja) a payé mercredi dernier, cash son « imprudence ». La multiplication des vols prend des proportions alarmantes, d?autant que ces voleurs agissant le plus souvent en groupe de deux ou trois trouvent un malin plaisir à saccager les vitres et le tableau de bord des véhicules pas facile... à dégarnir. Afin d?atténuer les effets pervers de l?insécurité qui envenime la vie des habitants, des opérations coups-de-poing s?imposent.
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