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Sétif
La municipalité de la capitale des Hauts-Plateaux, Sétif, est secouée par une affaire de «recrutement» d'agents de nettoiement. Lancé en septembre dernier, le concours (une étude de dossiers) devant régulariser la situation socioprofessionnelle de 522 contractuels et l'embauche de 78 nouveaux agents fait des vagues au sein du personnel.«Au lieu d'afficher les résultats et permettre aux non-admis de déposer des recours comme l'exige la réglementation en vigueur, l'administration a opté pour le bouche à oreille. Les responsables du secteur ont été instruits par l'administration, au début du mois d'août dernier (soit dix mois après le dépôt des dossiers), pour communiquer verbalement les noms des admis.En procédant de la sorte, les chargés du dossier ont voulu masquer les noms de certains ??admis'' dont des handicapés physiques. Pour ne pas affronter des travailleurs lésés, dont certains triment depuis 2008, le responsable du personnel et des élus, qui ont bien calculé leur coup, prennent leur congé annuel au bon moment, au grand dam d'agents qui ne savant plus à quel saint se vouer», ont dit non sans amertume de nombreux agents qui se sont approchés de nos bureaux. Ne manquant pas d'arguments, nos interlocuteurs profitent de l'opportunité et interpellent les pouvoirs publics pour non seulement intervenir, mais également pour ouvrir une enquête à ce sujet, et d'enfoncer le clou : «Sur les 522 agents contractuels, 24, de surcroît pères de famille, ont été recalés par des alibis qui ne tiennent pas la route.Ayant dans un premier temps obtenu des certificats médicaux avec la mention ??apte avec réserve'', puis ??apte'', les candidatures d'agents expérimentés sont inexplicablement zappées.»«Pis encore, les responsables concernés n'ont pas jugé utile de donner une suite aux recours déposés. Faisant fi des instructions du Premier ministre ne ménageant aucun effort pour l'intégration des agents d'entretien et de nettoiement contractuels, l'administration de la municipalité de Sétif fait dans le favoritisme et l'injustice.Celle-ci a-t-elle le droit de tourner le dos à une catégorie de ses travailleurs '» s'interrogent des agents au bord de la déprime. Pour avoir le son de cloche de l'administration, on a tenté de contacter le secrétaire général et le vice-président chargé de l'administration et des finances, en vain?







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