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Sétif
L'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Sétif est éclaboussé par une gravissime affaire de faux et usage de faux. Celle-ci a grevé les caisses de l'institution de 20 000 000 DA.Suite à la plainte déposée par un bureau d'études, les services de sécurité ont pris en charge cette scabreuse affaire. La genèse de l'affaire tourne autour des attachements et situations des travaux de réalisation de 100 logements à Aïn Arnat (chef- lieu de daïra situé à 7km à l'ouest de Aïn Fouara) inscrits au titre de la résorption de l'habitat précaire. Au lieu d'appliquer les articles 28 et 37 du marché stipulant qu'une pénalité de retard de 10% (20 millions DA) doit être appliquée, l'office verse à l'entrepreneur ayant cumulé un retard de 12 mois la bagatelle de 9 961 778, 27 DA.Pour «maquiller» une telle opération, les mains invisibles doivent changer la date des situations déposées par le bureau d'études. Ainsi, la situation des travaux n°10 du 26 février 2014 est par «magie» remplacée par une autre. Identique, cette dernière est antidatée au 26 juin 2013. Pour rappel, le 4 août 2013, l'Office «invite» les différents intervenants à procéder à la réception provisoire du projet le 12 août 2013. Pour non-achèvement des travaux l'opération est reportée.Une 2e réception est programmée pour le 6 janvier 2014. La commission se déplace sur les lieux, où beaucoup de réserves et d'anomalies sont constatées, en présence du représentant du maître de l'ouvrage, en l'occurrence l'OPGI. La réception est une fois de plus décalée. Pour les mêmes motifs, la 3e réception, programmée pour le 5 février 2014 s'avère infructueuse (des documents font foi).Mieux encore, l'entrepreneur, qui a été régularisé pour des «travaux réceptionnés virtuellement le 26 juin 2013», a sollicité le 18 février 2014, l'office pour une énième réception provisoire. Celle-ci aura bel et bien lieu, huit jours après. C'est-à-dire le 26 février 2014 et non le 26 juin 2013, comme mentionné dans la «copie » de la situation des travaux n°10 «retouchée». Au vu de la gravité des faits, cette affaire risque d'éclabousser de nombreuses têtes de l'office?







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