Seront-elles prêtes, l’année prochaine ?

Des crédits pour la restauration des arènes d’Oran Alors qu’elles devaient accueillir les spectacles de la première et la deuxième édition du Festival du film arabe qui se tiennent à Oran, les Arènes d’Oran -unique monument historique du genre à l’échelle africaine- demeurent dans leur état critique et n’ont pas encore été restaurées.Toutefois, la démarche ne saura tarder davantage et les premiers crédits nécessaires au lancement des travaux de restauration devront être inscrits au budget supplémentaire prochain, croit-on savoir auprès du secrétaire général de la commune d’Oran, M. Benoumeur Fakha. A vrai dire, aucune estimation financière exacte des travaux de restauration et confortement des arènes n’est encore établie. La dernière estimation en date, faite à ce sujet, a été faite par le bureau d’étude de la ville d’Oran «BEVOR « qui a arrêté le coût des travaux à 03 milliards de centimes. Une somme qualifiée de dérisoire, voire d’insignifiante par de nombreux intervenants dans ce domaine. Vu l’envergure des travaux projetés dans cette structure, il n’est plus question de restaurer l’état physique des arènes mais du sol et du sous-sol, et de lui apporter, également, une touche de lifting. Selon notre interlocuteur, l’assemblée porte un grand intérêt à ce projet aux multiples impacts et en fait une priorité. En plus de la vocation évènementielle de ce joyau héritage espagnol, les voûtes de ces arènes peuvent servir d’une galerie prestigieuse pour les différentes expositions d’un certain niveau. Selon des indiscrétions, la partie espagnole qui s’est montrée, à plus d’une occasion, intéressée par cette structure, pourrait apporter son concours d’une manière ou d’une autre dans la réalisation de ce projet, même si aucune démarche officielle n’a été faite dans ce sens, à l’exception des visites effectuées par un nombre de représentants d’organismes espagnols intervenants dans le domaine de la préservation des monuments historiques. Les arènes ont vu, également, la visite d’une délégation portugaise. La prise en charge d’une telle structure et son exploitation dans de bonnes conditions, pourrait constituer un apport de taille pour la vie culturelle à Oran et permettrait l’organisation d’activités de grande envergure. D’ailleurs, le wali d’Oran a affirmé, à plusieurs occasions, que cet édifice devrait être mis à niveau et revalorisé au profit des activités culturelles, artistiques et même touristiques. Amel S.