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Sept entraîneurs étrangers en Ligue 1


Sept entraîneurs étrangers en Ligue 1
Presque la moitié des clubs de l'élite seront drivés par des coachs étrangers pour la nouvelle saison 2014-2015.La saison 2014/2015 sera marquée par la présence de pas moins de sept coachs étrangers dans différents clubs de la Ligue 1 de football professionnel en Algérie. En effet, les présidents de la moitié des clubs, particulièrement les plus huppés ont décidé de recourir aux entraîneurs étrangers afin de driver leur équipe. Ils sont suisse, français, belge, argentin à avoir accepté d'entraîner les formations algériennes. Le champion en titre, l'USM Alger a bel et bien refait confiance à son coach Velud. Encore faut-il savoir que Velud connaît très bien l'Algérie pour y avoir déjà entraîné l'ES Sétif avec de très bons résultats. Et comme il reste sur un titre de champion, il est évident qu'on ne change point une équipe qui gagne.Certains optent pour la stabilité, d'autres pour le renouveauDe son côté, le MC Alger a prôné la stratégie du coach local en engageant l'ex-coach de l'USM El Harrach, le technicien racé, Boualem Charef. D'ailleurs, les échos du dernier stage du MCA qui est resté invaincu pendant cette période est un gage de réussite. Les fans de l'équipe croient bien en cet entraîneur qui a effectué un très bon parcours avec l'USMH depuis cinq ans, au point où il est régulièrement cité comme référence en matière de coaching sans «vedette» dans l'équipe. L'ES Sétif, représentant de l'Algérie en Ligue des champions, a lui aussi prôné le coach local et surtout la stabilité. C'est ainsi que le président Hamar a fait confiance à son coach Kheireddine Madoui, qui vient d'ailleurs d'arracher une précieuse victoire face au Ahly Benghazi (2-0) pas plus tard qu'avant-hier, en Ligue des champions. Le CRB a lui décidé de faire appel à la compétence étrangère. Les Belouizdadis ont enrôlé le Français Zvunka qui fait l'unanimité chez les Rouge et Blanc et dont jusqu'à présent après le stage du Maroc, satisfait les fans du club qui attendent beaucoup de cette équipe new look. La JS Kabylie revient à ses vieilles habitudes, en engageant un coach étranger à la barre technique. C'est donc Hugo Bros qui a succédé à Aït Djoudi. Selon le président Hannachi, son équipe jouera sur tous les fronts. Ce qui voudrait dire que Bross aura une très lourde tâche pour satisfaire son président. Pas loin de Tizi Ouzou, le club phare de la vallée de la Soummam, le MO Béjaïa, lui, a préféré la solution locale avec le très sérieux Amrani. De son côté, la JS Saoura a préféré choisir le Français Alain Michel, surtout eu égard aux résultats satisfaisants obtenus, notamment avec la JSM Béjaia. Il avait bien permis aux Béjaouis de décrocher une deuxième place qualificative à la Ligue des champions d'Afrique.Le CS Constantine est resté fidèle à ses dernières habitudes en choisissant Garzitto. Il connaît bien le championnat d'Algérie et sera apparemment d'un grand apport à cette équipe du CSC qui a manqué ses derniers matchs, la saison écoulée pour une histoire d'instabilité administrative, surtout. Les Vert et Noir veulent tenter une expérience avec plus d'ambitions.L'entraîneur algérien plus ou moins sollicitéLe nouveau promu l'USM Bel Abbès frappe fort et choisit donc Willemme, un coach bien connu qui, aussi ambitieux que le président de Bel Abbès fait déjà rêver les fans de cette formation qui veut retrouver son lustre d'antan. Son voisin, le MC Oran, lui, a gardé son enfant terrible devenu coach confirmé, à savoir Chérif El Ouazani. Le coach enfant du club possède bien des atouts pour que le MCO retrouve ce jeu agréable et ce beau football qui jadis faisait rêver les amoureux de la balle ronde. Son voisin l'ASMO, a lui aussi choisi la solution locale avec Benchadli. Pas très loin d'Oran et plus précisément à Chlef, c'est aussi la stabilité qui est prôné avec le retour de Meziane Ighil. L'homme connaît bien l'équipe et fait du beau boulot apprécié par les fans de l'équipe qui croit dur comme fer que cette nouvelle saison serait la meilleure. Le RC Arba a lui aussi fait confiance à l'entraîneur local et c'est ainsi que Mekhazni est à la barre technique de cette formation, qui a bien gagné sa place parmi l'élite depuis son accession. L'USM El Harrach perd Charef pour le MCA et récupère Iaiche, qui a fait les beaux jours du MC El Eulma, avec un travail remarquable. Iaiche est mieux placé pour bien assurer la suite du très bon travail effectué par Charef avec les Harrachis. Et justement, le MC El Eulma lui, a plutôt changé d'avis, en choisissant un étranger. Il s'agit du Français Goavec qui s'en sort jusqu'à présent bien, avec une équipe quelque peu remaniée par rapport à celle de la saison passée. Lourde tâche pour le Français car le MCEE a de tout temps joué les troubles fêtes, avant de terminer dans le groupe de tête du classement. Enfin, le NAHD a choisi pour son retour parmi l'élite Azzedine Aït Djoudi qui a fait un excellent parcours avec la JS Kabylie. Aït Djoudi n'est plus à présenter que cela soit bien écrit au passage. Ainsi donc, on retrouvera apparemment la saison prochaine au moins sept techniciens étrangers de différentes nationalités à la tête des clubs de l'élite. En effet, à l'exception du RCA, l'USMH, le MOB, l'ASO, l'ESS, le NAHD, l'ASMO et le MCO, les autres pensionnaires de la Ligue 1 professionnelle auront des coachs étrangers.




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