Algérie

Sénatoriales à Tizi-Ouzou


Le FLN en mauvaise posture ? Les sénatoriales s’annoncent difficiles pour tous les partis à Tizi-ouzou. Avec le retrait du FFS qui boycotte le scrutin, c’est en principe le RCD qui paraît favori car étant la seconde force politique à compter le plus de grands électeurs. D’autant plus que, dans les rangs du troisième parti implanté dans la région, le FLN, rien ne va plus. En effet, le vieux front risque fort de laisser des plumes lors du renouvellement partiel du Conseil de la nation, du moins pour ce qui est de Tizi-Ouzou. La candidate à la candidature est revenue en principe à une militante, Mme Aït Merrar, élue APW, directrice d’école et ancienne militante de ce parti. Les autres grands électeurs du FLN n’ont pas avalé la pilule et menacent en aparté, au cas où la candidature de cette dame est retenue par la direction du FLN, de voter pour un candidat de la formation adverse, en principe celui du RCD. Il faut dire que la dame en question a un parcours personnel des plus chaotiques et beaucoup de ses pairs lui reprochent le fait qu’elle ne soit là où elle est que parce qu’elle est une femme. Rappelons que, lors des primaires du FLN, cette dame a tout de même pu récolter le plus grand nombre de voix par rapport aux autres candidats FLN, une vingtaine en tout. Tous au FLN attendent la décision de la direction du parti, samedi prochain. Le RCD, par contre, semble plus armé en présentant un candidat de valeur, ancien professeur de mathématiques au lycée de Mékla. Mohand Akli Semmoudi a été porté à la tête de l’APC de Mékla (est de la wilaya), deux fois en 1997 et dernièrement lors des partielles. M. Semmoudi est, dit-on, particulièrement estimé de ses pairs et risque fort, au-delà de son appartenance partisane, de rafler la mise. Par ailleurs, le RND a lui aussi organisé ses primaires. Rabah Afir, le député de ce parti, a insisté pour souligner que c’est son parti qui, le premier, a introduit la culture des primaires dans la région. Et d’ajouter que, sur les trois candidats à la candidature, seul Slacel Mokrane, ancien responsable aux constructions scolaires au niveau de la direction de l’éducation, a eu 17 voix, face à Zoubir Farida qui, elle, n’a pu collecter que 14 voix, et Ouarab Med, P/APC d’Aïn El Hammam, 11 voix. Quant aux partis islamistes MSP et MRN, ils sont carrément absents dans la wilaya où seul le MSP compte une poignée de sympathisants dans les régions de Draâ Ben Khedda et Draâ El Mizan. Cette désaffection des populations pour le MSP a pour origine une fâcheuse prise de position de feu Nahnah, lors de la mort du chanteur Matoub Lounès. Le MSP a raté, ce jour-là, l’occasion de se taire. Les grands électeurs de Kabylie s’apprêtent à passer une «rude» journée, ce 28 décembre.


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