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Selon le rapport "Google Transparency", l'Algérie n'a introduit qu'une seule demande d'informations



Selon le rapport
Concernant Facebook, l'unique requête en provenance de l'Algérie a été enregistrée au 2e semestre 2014 et concernait un seul compte*.L'Algérie fait son entrée dans le Rapport de Transparence de Google pour la période allant du 1er janvier au 30 juin 2016. Avant cela, les autorités algériennes n'avaient jamais demandé des informations sur des utilisateurs des produits de Google comme Gmail et YouTube.Le "nombre de demandes d'informations" adressés par des gouvernements à Google a atteint un nouveau record passant à près de 44.943 (concernant 76.713 utilisateurs) au 1er semestre 2016, contre 40.677 requêtes (81.311 comptes) six mois plus tôt et 35.365 demandes (68.908 utilisateurs) au 1er semestre 2015. Le pourcentage de demandes auquel Google affirme avoir accédé, en fournissant une partie ou l'intégralité des informations demandées par des "organismes chargés de l'application des lois" est de l'ordre de 64% aussi bien au 1er semestre 2016 que pour les deux autres périodes considérées."Nous examinons chacune des demandes pour nous assurer qu'elle respecte à la fois l'esprit et le texte de la loi, et sommes parfois amenés à refuser de fournir les informations demandées ou à les limiter", affirme Google dans son Transparency Report.L'Algérie n'est pas le seul pays à être cité pour la première fois dans ce rapport lancé en 2009. D'autres ont formulé leur première requête durant le premier semestre 2016. Il s'agit de la Biélorussie, du Salvador, des Îles Caïmans, des Îles Fijdi et de l'Arabie Saoudite.Les Etats-Unis et l'Allemagne, respectivement 1ère et 2e, totalisent à eux seuls plus de 51% des demandes d'informations pour cette période, avec, respectivement, 14.168 et 8.788 requêtes sur un total de 44.943.La Tunisie et le Maroc ne figurent pas dans les chapitres "demandes d'information" des rapports Google Transparency publiés entre 2009 et 2016, mais ont déposé des « requêtes de suppression de contenus » en 2014 pour le Maroc et en 2015 pour la Tunisie.Facebook et Twitter également sollicitésLe site de micro-blogging, Twitter, reçoit lui aussi des demandes d'informations ou de suppression de contenus. Dans son dernier rapport de transparence comptant pour le 1er semestre 2016, Twitter fait état de 5.676 demandes d'informations, concernant 13.152 comptes, provenant de gouvernements, "généralement dans le cadre d'enquêtes criminelles", mais aussi 131 requêtes non gouvernementales.Depuis la publication de son premier rapport semestriel en 2012, aucun pays du Maghreb ne figure parmi les pays ayant formulé des demandes d'informations ou de suppression de contenus. Comme pour Google, le gros des requêtes au 1er semestre 2016 provient des Etats-Unis (2.520 demandes concernant 8009 comptes), de la France (572 demandes pour 686 comptes), de la Turquie (280 demandes / 443 comptes), de l'Espagne (117/295), de l'Arabie Saoudite (99/156) et du Canada (65/69).Le nombre de demandes gouvernementales d'informations adressées à Facebook, au 2e semestre 2015 (le plus récent rapport disponible en ligne), a atteint 46.710, concernant 65.858 comptes FB.L'unique requête en provenance de l'Algérie a été enregistrée au 2e semestre 2014. La demande d'information concernait un seul compte. Selon les rapports de transparence de Facebook publiés depuis 2013, Algérie n'a jamais demandé une "suppression de contenu".(*) Cet article a été publié initialement sur le Huffington Post Algérie.Twitter



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