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SELON LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE



SELON LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE
Le ministre de l'Agriculture est formel : la viande brésilienne avariée n'était pas destinée pour l'Algérie. Même si l'importation de la viande du Brésil se poursuit, il assure qu'elle est soumise à des analyses, kilogramme par kilogramme, et qu'aucune anomalie n'a été relevée.Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Le scandale de la viande brésilienne avariée reste d'actualité et suscite beaucoup de craintes chez les consommateurs. Le ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la Pêche a tenu justement à rassurer les Algériens.«Cette viande n'était pas destinée pour l'Algérie mais pour plusieurs pays du monde», a-t-il affirmé en marge de la journée nationale d'information sur l'assurance des professionnels de la pêche et de l'aquaculture, tenue hier, à Alger.Abdesselam Chelghoum précise, toutefois, que la disposition pour l'arrêt de l'importation des viandes du Brésil et non pas de son interdiction concerne de nombreux pays du monde et pas uniquement l'Algérie.D'ailleurs, poursuit-il, «nous avons entamé nos investigations. Nous disposons de toutes les informations nécessaires concernant les importateurs de la viande brésilienne, la marchandise déjà arrivée au port et celles encore en route».Depuis le début du scandale des exportateurs brésiliens de viande qui avaient corrompu des inspecteurs des services d'hygiène pour certifier de la viande avariée comme étant propre à la consommation, un seul container de 24 tonnes de viande du Brésil est entré au port d'Alger, indique le ministre.«L'intégralité de cette viande importée est soumise à des analyses dans nos laboratoires. La viande qui provient du Brésil comme toute autre viande provenant de l'étranger est automatiquement soumise à des analyses», précise-t-il.Selon lui, aucun kilogramme de cette marchandise n'est épargné par ces analyses. «Des équipes de vétérinaires dans nos laboratoires et au port d'Alger veillent à ce que toute cette viande soit minutieusement analysée et que toute anomalie soit signalée afin de protéger le consommateur», assure-t-il, avant d'ajouter qu'à ce jour, «aucune anomalie n'a été relevée».Toujours dans son objectif de rassurer, il évoque une récente correspondance de l'ambassade d'Algérie au Brésil où il est expliqué que des exportateurs brésiliens mis en cause dans cette affaire de viande avariée n'ont jamais traité avec notre pays.A une question relative aux quotas de thon et d'espadon, Abdesselam Chelghoum affirme que l'Algérie a plus que doublé son quota de thon. «Nous sommes passés de 460 tonnes à 1 040 tonnes. Quant à l'espadon, nous avons maintenant le même quota que l'année dernière avec 550 tonnes. Aujourd'hui, nous sommes mieux que certains pays de la méditerranée et moins que d'autres, c'est une question de négociation», dit-il.Assurance de personne,une question de cultureS'agissant de l'assurance des professionnels de la pêche, le ministre a souligné que contracter une police d'assurance reste un acte volontaire. «Nous ne pouvons pas exiger de quelqu'un par la force, même pas par la force de la loi, à aller contracter une assurance.»D'où, souligne-t-il, l'intérêt de cette journée d'information sur l'assurance des professionnels de la pêche et de l'aquaculture dont le nombre s'élève à 95?000. Selon lui, il est question de sensibiliser, d'encadrer et d'expliquer que contracter une assurance et avoir une couverture sociale, c'est dans l'intérêt de l'agriculteur et du pêcheur.«Contracter une assurance est une culture. Il faut donner du temps, sensibiliser, expliquer le bienfait de cette assurance de personne et convaincre les concernés», dit-il encore. Il cite l'expérience de la protection sociale des agriculteurs qui a été de longue halène et qui a atteint, aujourd'hui, 187?000 adhérents à la Casnos. «Il y a une année, nous étions à 36?000», dit-il.



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