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Sellal reconnaît le 20 Avril comme symbole de la lutte de l'Algérie pour son identité


Sellal reconnaît le 20 Avril comme symbole de la lutte de l'Algérie pour son identité
Le destin a voulu que je vous rencontre à nouveau entre deux grands jours de l'histoire de la lutte de l'Algérie pour asseoir son identité que sont Youm El Ilm (16 avril) et la commémoration du Printemps berbère (20 avril)», a déclaré hier Abdelmalek Sellal devant un parterre formé de représentants des autorités locales et de la société civile d'Oran.Le discours du Premier ministre a été prononcé, en fin de journée et à l'issue d'une visite marathon, dans la salle de conférences de la mosquée Ben Badis. Cette reconnaissance de la journée du 20 Avril, une date pourtant post-indépendance, est inscrite pour lui dans la volonté du gouvernement de tenir désormais compte, avec l'amazighité, l'islam et l'arabité, de toutes les constantes de la nation pour assurer l'unité du pays.«En dépit de tous les sacrifices consentis à travers l'histoire du pays, les Algériens sont restés tolérants, ouverts aux autres cultures et sont les plus éloignés de toute idée de racisme», a-t-il ajouté en précisant que «le nationalisme chez nous veut dire aimer l'Algérie et non détester l'autre». En citant quelques figures locales, comme cheikh Tayeb El Mehadji, il a réitéré l'importance de s'en tenir aux référents religieux nationaux comme rempart contre l'extrémisme et le sectarisme.Mais il évoquera également Abdelkader Alloua et Ahmed Wahbi pour inclure les autres aspects de la culture nationale. Abdelmalek Sellal a beaucoup insisté sur l'unité nationale et a considéré qu'un vote massif lors des législatives prochaines contribuera à la stabilité du pays. Il voudrait que la compétition se fasse sur la base des programmes des uns et des autres, mais aussi des réalisations.Pour ce dernier cas, l'ancien directeur de campagne de Abdelaziz Bouteflika sait qu'Oran a bénéficié de projets structurants importants et ce n'est sans doute pas innocent si des posters géants du président de la République ont été dressés un peu partout à l'occasion.Des réalisations, il y en a eues et il y en aura encore comme le montrent les projets qu'il a inaugurés lors de sa visite. Le nouveau pôle urbain du côté de Misserghine qui se dénommera Ahmed Zabana, l'usine des lubrifiants grâce à un partenariat avec Total, l'extension du complexe sidérurgique Tosyali, le complexe industriel de tubes spirales en acier du groupe Haddad à Bethioua, la pénétrante qui reliera le port d'Oran à l'autoroute Est-Ouest sont autant de projets inspectés ou inaugurés sur lesquels il se base pour espérer une émergence économique salutaire.Dans les remarques qu'il a eues à faire, il a surtout insisté sur le partenariat, les technologies nouvelles et la nécessité de réfléchir à l'exportation dès que les besoins nationaux sont satisfaits. C'est notamment le cas pour Tosyali qui compte exporter l'acier fabriqué localement dès la fin de l'année. Pour le reste, ce n'est pas encore d'actualité mais l'espoir est permis.«Nous devons combattre les idées qui se contentent de critiquer et qui poussent la société vers le désespoir et la démission collective», lance-t-il en pensant à l'Algérie du progrès après le pétrole, celle qui produit et où «l'islam ne sera pas relié au terrorisme, la culture à la traduction et l'économie nationale à l'importation». Djamel Benachour


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