Algérie

Secteur sanitaire de Messaâd à Djelfa



Des syndicats dénoncent Les syndicats des paramédicaux (SNPM) et des personnels de l?administration publique (SNAPAP) ainsi que la section UGTA du secteur sanitaire de Messaâd ont publié, avant-hier, deux cinglants communiqués à l?encontre de leur directrice, une énarque ayant déjà occupé les fonctions de DRH au CHU ex-Maillot. Du premier communiqué, d?ordre accusatoire, on en retiendra surtout l?essentiel, à savoir l?attendu qui fait état « de dissipation de deniers publics, de marchés douteux, de trafic d?influence, d?abus de pouvoir et de favoritisme dans l?attribution de marchés ! » Le second, plus succinct est le résultat « du refus de dialogue de la part de la tutelle ». Ces deux communiqués font ressortir une entente des trois corporations sur l?exigence « du départ de la directrice », une résolution « irrévocable » est-il rajouté à côté. Dans la même journée, un groupe de travailleurs a empêché la directrice d?accéder à son bureau. Pis encore, selon celle-ci, qu?El Watan a joint par téléphone, « ils ont cloué la porte de mon bureau en signifiant au personnel de quitter son poste de travail ». Elle précise que les accusations portées contre elle sont infondées car, dans un passé récent, dit-elle, « on a déjà tenté vainement une expérience similaire lorsque j?ai relevé le chef de parc de son poste pour mauvaise gestion. Les différentes inspections qui s?en sont suivies, dépêchées par le ministère de la Santé et la DSP, n?ont d?ailleurs relevé aucun dépassement ni irrégularité du genre ! » Et d?ajouter que « la raison qui motive véritablement cette résistance au changement, depuis mon installation ici, est la perte de la mainmise que ces représentants des travailleurs « élus » sans assemblée élective, je le précise, avaient sur tout l?hôpital ». Affirmant dans le même sillage que ces structures syndicales sont en plus bicéphales, c?est-à-dire qu?il existe pour chacune, une autre en parallèle ! Craignant une escalade de cette action récalcitrante, elle a fait appel, hier, à un huissier de justice pour faire un état des lieux et constater l?obstruction causée à la bonne marche du service public. En définitive, le mouvement partiel a été annihilé grâce à l?intervention de la population qui a réagi par une marche dans la rue, en direction de la daïra, en faveur du maintien de la directrice.
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