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Secteur énergétique rn Algérie



Plus de « transparence » en 2006, selon la Banque mondiale La croissance du produit intérieur brut (PIB) dans les pays de l?Afrique du Nord et du Moyen-Orient sera de 5,4 % en 2006. Cette prévision a été annoncée hier par la Banque mondiale (BM) dans le rapport sur les perspectives économiques pour l?année prochaine. La croissance du PIB dans cette région était de 4,8 % en 2005, elle sera de 5,2 % en 2007. « Ces perspectives régionales particulièrement solides, qui devraient contribuer à atténuer certaines pressions exercées par les facteurs démographiques et le marché du travail dans les pays riches en main-d??uvre, sont principalement imputables au niveau toujours élevé des recettes pétrolières », explique la BM, dans ce rapport rendu public hier à Washington. La BM prévoit un ralentissement de l?économie mondiale qui devrait permettre « un certain fléchissement » des prix du pétrole, aux alentours de 56 dollars le baril en moyenne en 2006 et de 52 dollars en 2007. « Parmi les pays en développement de la région exportateurs de pétrole, les vastes projets de gaz d?In Salah et d?In Amenas, en Algérie, devraient engendrer un fort accroissement des approvisionnements en 2006 et 2007 », explique-t-on. La BM prévoit une baisse des rendements en Iran, à Oman et en Syrie. Cela devrait ralentir la croissance, « l?expansion de la production de gaz naturel et de gaz naturel liquide à Oman ne contrebalançant que partiellement cette baisse ». La Banque mondiale constate que les déficits budgétaires ont grimpé « en flèche » dans les pays importateurs de pétrole qui subventionnent les prix du pétrole, en particulier la Jordanie, le Maroc et la Tunisie. « En Algérie, la loi sur les hydrocarbures rendra le secteur plus transparent pour les entreprises étrangères, tandis que les chances d?adoption du deuxième programme de redressement économique du pays se sont améliorées », relève-t-on à la BM.  Le Maghreb et le Moyen-Orient seront, selon la Banque mondiale, confrontés à une série de problèmes de réformes structurelles touchant aux politiques économiques, ainsi qu?à la gouvernance, à la parité hommes-femmes et aux ressources (l?eau, etc.), « dans un contexte de tensions géopolitiques qui demeurent un sujet de préoccupation essentiel pour les responsables ». « Il ressort des prévisions à long terme que les revenus réels par habitant progresseront de 2,8 % par an au cours de la prochaine décennie, à moins que des mesures de politique ne permettent d?améliorer les perspectives d?emploi et la croissance de la productivité d?une manière générale », est-il prévu. La Banque mondiale conseille de déployer des efforts pour améliorer la création d?emplois dans le secteur privé, réduire les taux de chômage et diversifier les sources de croissance. Excepté l?Egypte, les pays de la région ont, selon le même rapport, réalisé peu de progrès depuis 2004 dans les réformes engagées. Cette situation est imputée au fait que le niveau élevé des prix pétroliers a réduit le caractère d?urgence des changements dans les pays exportateurs de l?or noir. Il est préconisé le lancement de mesures, jugées nécessaires, pour améliorer le climat des investissements dans le secteur des exportations. « Dans le cas des pays exportateurs de pétrole, un sujet de préoccupation est que la dynamique des réformes ne soit pas ralentie par la manne pétrolière. Celle-ci doit être considérée comme temporaire et doit servir à financer les réformes structurelles nécessaires, faute de quoi elle finira par rendre les pays exportateurs de pétrole encore plus tributaires de ce produit et par réduire leurs perspectives de croissance futures », prévient la Banque mondiale. L?institution financière estime que la proportion de personnes vivant dans un état de pauvreté absolue va diminuer dans toutes les régions en développement au cours des 15 prochaines années. Selon ces prévisions, la pauvreté absolue sera éradiquée en Asie de l?Est, en Asie centrale et en Europe. « Globalement, le nombre de personnes ayant 1 dollar ou moins par jour pour vivre doit tomber aux alentours de 620 millions, alors qu?il était de 1,2 milliard en 1990 et estimé à 1 milliard en 2002 », précise-t-on. Cela dit, la BM annonce que 38 % des Africains continueront de vivre dans un état d?extrême pauvreté dans les prochaines années. Le continent noir accumulera, selon le rapport, un retard croissant par rapport au reste du monde. « A moins que des mesures ne soient prises pour améliorer encore la croissance économique en Afrique », est-il indiqué.
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