Algérie - Revue de Presse


Un sous-équipement flagrant La construction des deux nouveaux ports de pêche à Kristel et Cap Falcon augure d?une volonté des autorités « d?enrayer le déclin » du secteur. En attendant les chiffres de l?exercice 2004, la production a à peine dépassé, en 2003, la barre des 3 000 t sur une estimation de 10 000 t, soit une consommation individuelle de l?ordre de 3,2 kg/habitant qui reste bien loin de la norme minimale admise en la matière qui se situe autour de 6,2 kg/ habitant/an. Cette maigre prise est notamment constituée par le poisson bleu qui arrive en tête avec 2 757,71 t, suivi du poisson blanc avec 247,06 t, les squales et les espadons : 55,98 t, les crustacés : 36,44 t et les mollusques avec 35,08 t. Les autorités de tutelle ont imputé à cette contre-performance « l?insuffisance de moyens engagés dont l?immobilisation de la moitié de la flottille en 2003 pour diverses avaries. » Sur les 116 embarcations dont dispose le secteur à travers la wilaya, seules 52 sont opérationnelles, a-t-on indiqué. Un important investissement est annoncé pour cette année, dans le cadre de la convention avec le ministère de la Solidarité portant sur un prêt de 30 millions de dinars pour l?acquisition de 82 embarcations et 18 lots de matériels de pêche. Les responsables tablent sur la mise en service des 80 barques motorisées déjà acquises dans le cadre de cette convention pour rattraper le manque à gagner qui est de l?ordre de 6 000 t/an. Du coup, on promet un résultat 2005 plus consistant. La production halieutique des principaux ports de l?Oranie, en 1999, a été de l?ordre de 1 862,20 t à Oran, 9 003,75 t à Mostaganem, 11 081,68 t à Ghazaouet, 5 488,03 t à Béni Saf et 5 512,23 t à Bouzedjar. L?Objectif du département des ressources halieutiques est « d?atteindre une consommation annuelle par habitant de 6,2 kg en 2005 », espère-t-on. Pour un secteur qui dispose d?une dizaine de milliers d?emplois, l?heure est à l?application des « politiques de développement durable. » Une notion chère aux chargés d?études du ministère qui ont dû élaborer trois plans quinquennaux : l?aquaculture, la pêche maritime et la pêche artisanale. Trois segments qui visent « l?augmentation de la production pour atteindre 230 000 t/an, l?augmentation du niveau de consommation nationale des produits de la pêche à 6,2 kg/habitant/an et la création de 100 000 postes d?emploi en plus des rentes en devises. » Aussi, la tutelle s?efforce de « soutenir la création de 12 sociétés mixtes dans le cadre du partenariat et 18 sociétés mixtes dans le cadre du plan de relance économique avec les différents partenaires européens, américains et arabes », explique un cadre du ministère.



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