Algérie - Divers patrimoine immateriel

Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel à travers le renforcement des capacités nationales




Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel à travers le renforcement des capacités nationales
Le Secrétariat de la Convention de 2003 de l’UNESCO a lancé, en 2009, une stratégie globale de renforcement des capacités des acteurs de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Cette stratégie implique une approche à long terme visant à doter les Etats parties à la Convention de capacités de sauvegarde du PCI présent sur leur territoire. Les activités prévues dans le cadre de cette stratégie visent à mobiliser toutes les parties prenantes notamment le gouvernement, la société civile et les communautés dans la prise de décision, l’administration et la gestion de leur PCI pour un développement durable.

Dans le cadre de cette stratégie, l’Algérie, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie ont amorcé le développement d’un noyau de personnes et d’une base de connaissance afin de répondre à leurs obligations découlant de la ratification de la Convention de 2003.

L’Algérie, en tant qu’acteur majeur de la création de la Convention de 2003 (le président du comité d’experts ayant élaboré le texte de la Convention est Algérien) et premier pays à l’avoir ratifiée, a décidé de contribuer à la stratégie en établissant le Centre régional pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique (CRESPIAF). Ce centre de catégorie 2 sous l’égide de l’UNESCO est aujourd’hui opérationnel et joue un rôle important dans la promotion de la Convention de 2003 et le soutien aux acteurs de sa mise en œuvre au niveau des pays. Le Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb siège, au nom de l’Organisation, au Conseil d’administration du centre.

Le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie ont bénéficié, dans le cadre de cette stratégie, d’un important travail de renforcement des capacités grâce à une contribution financière du Gouvernement norvégien. Entre 2013 et 2015, une série d’ateliers de formation et un travail d’inventaire du PCI avec la participation des communautés ont été réalisés dans ces trois pays.

Ces actions ont permis d’atteindre 4 résultats importants et hautement symboliques :

La Tunisie a pu préparer un dossier pour inscrire son premier élément sur la Liste Représentative du patrimoine culturel immatériel ;
Le Maroc a soumis une demande d’Assistance international du Fonds du PCI pour la préparation du dossier d’inscription de la danse de Tiskiwine sur la Liste de Sauvegarde urgente (élément inscrit);
Une association féminine marocaine a pu avoir une Assistance internationale du Fonds du PCI pour la redynamisation des chants féminins ;
La Mauritanie a soumis une demande d’Assistance internationale pour le renforcement des capacités des acteurs de la société civile et des communautés en vue de la sauvegarde du PCI, la particularité de cette demande étant qu’elle émane d’une volonté commune des communautés.


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