Algérie

SAUVEGARDE DE L?ENVIRONNEMENT ET CADRE DE VIE



Opération offensive L?offensive, lancée par la commune de Annaba en collaboration avec la société allemande GTZ pour la sauvegarde de l?environnement et l?amélioration du cadre de vie des citoyens, commence déjà à enregistrer des résultats. Habitués au laisser-aller des structures communales chargées de la protection de l?environnement, constamment confrontés à des déceptions générées par la mauvaise prise en charge de leurs aspirations, ces habitants avaient ajouté un plus à l?anarchie à travers leur incivisme quotidien. Pour mettre un terme à cette situation, l?ensemble des secteurs communaux d?intervention ont été sollicités. Ils doivent déterminer, dans leur programme annuel d?action, des opérations contribuant à la protection ou à la réhabilitation de l?environnement. Il s?agit d?une politique ambitieuse mise en application dès le début de l?année 2007. L?on évitera de faire l?inventaire des moyens humains, matériels et financiers engagés, des cycles de formation à court terme auxquels sont soumis les responsables, éboueurs et agents de voirie. Cette politique s?est traduite par la poursuite des opérations en cours inscrites dans le long terme (assainissement, traitement des déchets?). Elle a conforté, d?une certaine manière, les interventions sur la gestion des espaces sensibles en développant l?aménagement des oueds et la protection des sites, cités et quartiers. Ces actions menées à l?intérieur ne sont malheureusement pas suivies par d?autres extérieures. Telles que celles ayant trait à l?échange d?expériences avec les villes du bord de la Méditerranée. Pourtant, dans leur démarche, les élus de Annaba n?ont pas oublié que cette ville fait bande avec celles des bords de la Méditerranée et, en tant que riveraine, le rôle qu?elle doit y jouer. D?où la nécessité de s?intéresser à la Charte du Bassin méditerranéen, créée il y a quelques années. Aucune des villes algériennes n?y a adhéré contrairement aux autres des pays riverains de la grande bleue. La Tunisie, le Maroc et l?Egypte y figurent. Les villes du bord de la Méditerranée de ces 3 pays ont pris en considération l?une des dispositions de cette charte. Chacune s?est chargée de veiller à la sauvegarde du patrimoine commun qu?est la mer Méditerranée. C?est dans ce cadre qu?intervient justement la Charte du Bassin méditerranéen avec ses traditionnels états généraux de l?environnement méditerranéen. L?Union européenne y est allée de ses aides financières. Ce qui a permis à plusieurs villes, dont tunisiennes et marocaines, d?organiser des journées scientifiques,des colloques, des conférences, des rencontres... Elles en ont profité pour faire le plein en termes d?acquisition d?expériences dans différents domaines de la gestion des villes. Lors de ces manifestations, l?on a abordé le suivi des charges polluantes, l?élaboration de schéma directeur d?aménagement et de gestion des eaux, la valorisation des déchets, la sauvegarde du patrimoine de la ville, la protection et la régénération des sols. Les Tunisiens et les Marocains ont réalisé toutes ces opérations, y compris la formation, sans avoir versé un centime. La commune de Annaba a signé une convention avec GTZ, et quelle convention financièrement parlant.
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