Algérie - Revue de Presse

Une situation préoccupante à Blida Si le degré de développement d?un pays se mesure à l?état de santé et à l?instruction de ses futurs citoyens, où situer l?Algérie lorsque le dépistage - du moins pour ce point - demeure en l?état ? Une de ces structures Unité de dépistage et de suivi (UDS) ayant à assurer le suivi de plus de 4000 élèves ne disposant pas d?un fauteuil dentaire, se voit obligée d?assister passivement à la détérioration de la santé des enfants faute de moyens adéquats. L?idée de ces structures, fixes et mobiles, est noble en soi mais l?encadrement assure que des centaines d?enfants viennent en consultation sans avoir pris un petit-déjeuner et se trouvent dans des conditions d?hygiène à la limite du supportable. Le dentiste évoque le problème des caries dentaires qui ne peuvent faire l?objet de prévention et leur prise en charge dans les structures du secteur sanitaire signifie tout simplement l?arrachage des dents atteintes et non leur traitement. « Quand on pense que seulement quatre à cinq élèves dans une classe ?échappent? au fameux billet adressé aux parents pour des examens approfondis, cela suppose que plus de 90% des enfants nécessitent des soins approfondis », déclarera le médecin. Cependant, les moyens doivent suivre. La direction de la santé et de la population de la wilaya ne possède pas la faculté de gérer le côté matériel. « Elle pourvoie les unités en personnel et c?est à la direction de l?éducation d?équiper ces structures », confiera un membre de ce personnel qui laissera entendre que les associations caritatives au même titre que celles des parents d?élèves peuvent conjuguer leurs efforts pour contribuer à la santé des enfants.


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