Algérie

Santé : le coût de la malbouffe




Les prix alimentaires ont décliné depuis le pic de l'été, mais restent proches de leur niveau record, poussant les plus pauvres vers la «malbouffe» et l'obésité, a estimé la Banque mondiale (BM) dans un rapport publié ce jeudi matin. «La persistance de prix alimentaires volatils et élevés n'a pas seulement des conséquences sur la famine et la sous-nutrition, mais également sur l'obésité qui pourrait augmenter dans un contexte de prix élevés où les populations choisissent des aliments moins chers et plus caloriques», souligne la BM, pointant le moindre coût de la «malbouffe» dans les pays pauvres. Entre octobre et février, les prix alimentaires mondiaux ont certes baissé (-4%), notamment ceux du blé (-11%) et du sucre (-10%), en raison d'une demande «plus faible» sur les marchés des céréales et d'une «amélioration» des conditions de récoltes hivernales, note la BM. Mais ils restent à des niveaux «très élevés» et ne sont inférieurs que de 9% par rapport aux niveaux historiques atteints en août dernier, s'inquiète la Banque mondiale. Sur le seul mois de février, les prix s'affichent d'ailleurs en hausse (+1%) sur un an, spécialement s'agissant du riz (+5%) et du maïs (+5%), deux aliments de base dans de nombreux pays en développement.
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