Algérie

Rejet d?une prise en charge à l?étranger Admise dans la soirée du 2 au 3 mars 2002 aux urgences du CHU Mustapha Pacha pour une occlusion intestinale, Mme Ghamra Bouras, âgée de 37 ans et mère de trois enfants, ne se doutait guère qu?elle n?allait pas sortir sur ses deux jambes. « Le cauchemar dure depuis trois ans. Ma femme est malade de séquelles de Gillain-Barret, une maladie qu?elle a contactée à l?hôpital Mustpaha, au bloc opératoire sans aucun doute », affirme son mari. Suite à cela, la jeune femme se retrouve totalement paralysée. Transférée au service toxico-réanimation, elle est restée six mois en état comateux avec une respiration artificielle. Tout au long de cette période, cette malade, ajoute le mari, n?a pas bénéficié de séances de rééducation efficace, ce qui a provoqué un blocage de toutes les articulations (ostéomes para-articulaires). Suite à une consultation chez le professeur Ben Bakouche Rachid, spécialiste au CHU (ex-Maillot), un certificat médical avec une décision de transfert a été signé puis envoyé à la commission nationale médicale. Malgré toutes ces démarches et auscultations, la décision de transfert a été rejetée à trois reprises. Mme Ghamra Bouras est dirigée chez le professeur Ben Bouzid, chef de service orthopédie de l?hôpital Ben Aknoun, qui l?a prise en charge au sein de son service parrainé par l?ex-ministre de la Santé, M. Redjimi. La patiente a subit quatre interventions chirurgicales, puis transférée au centre de rééducation fonctionnelle à Azur Plage. Après six mois de rééducation, aucun résultat positif n?a été constaté sur son état de santé. Tous les avis convergent vers une prise en charge de sa femme à l?étranger.


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