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Santé
Les ophtalmologues posent un problème de textes législatifs qui interdisent de procéder à des prélèvements sur des personnes décédées sans autorisation des parents.Plusieurs maladies de la cornée dont le traitement est exclusivement chirurgical nécessitent une greffe. A Oran, ils sont près de 320 malades inscrits sur la liste d'attente de l'établissement hospitalier spécialisé en ophtalmologie dit «Lazreg», et son antenne Hamou Boutlélis à Oran, qui espèrent bénéficier d'une greffe de la cornée. Leur prise en charge est souvent tributaire du nombre de greffons importés par l'institut Pasteur car les quantités réceptionnées sont souvent en deçà des besoins exprimés.Les cornées en provenance des USA ne peuvent pas satisfaire les besoins, surtout que cette atteinte ophtalmique qu'est la cécité, est assez répandue dans la société. Le prix du greffon est passé, en l'espace de deux ans, de 17 à 20 millions de centimes, indique-t-on. Depuis la reprise des opérations de greffes au profit des malades souffrant de graves lésions oculaires, la liste s'allonge au fil des jours. Le nombre des personnes qui sont toujours sur la liste d'attente est plus important que le nombre des opérations à réaliser.Actuellement, les ophtalmologues posent un problème de textes législatifs qui interdisent de procéder à des prélèvements sans autorisation des parents des personnes décédées et de l'indisponibilité des greffons au niveau local. C'est ainsi que les ophtalmologues algériens plaident pour la création d'une banque de cornées ou ce qu'on appelle une banque des yeux, à l'instar des pays voisins, comme le Maroc où la greffe de la cornée est un type d'opération courant.




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