Algérie - Revue de Presse

Sans visite médicale depuis 2005



Les travailleurs de la décharge publique veulent plus de considération Les représentants syndicaux de l’entreprise de propreté industrielle et communale, sise à Es Senia, ont tenu à s’exprimer, au nom de tous les travailleurs des deux branches, collecte et décharge communales, pour dénoncer les conditions défavorables dans lesquelles se débattent les 200 employés communaux de l’EPIC.  Cette entreprise est répartie en 2 sections : 160 agents représentent la partie collecte des ordures alors que 43 autres employés composent la section décharge publique. En premier lieu, ces représentants syndicaux dénoncent la non reconnaissance des responsables de l’entreprise de la section syndicale affiliée à l’union générale des travailleurs algériens «UGTA», et ceci, avec une seule réunion tenue avec la direction depuis l’année de leur installation en 2005. Les revendications, toutes légitimes selon nos interlocuteurs, se résument en un minimum de reconnaissance à une catégorie de travailleurs, exposés à un emploi ingrat, dur et nécessitant certaines précautions pourtant prévues par la réglementation en vigueur dans notre pays. Ainsi, la visite médicale, dans pareil emploi, est rigoureusement indispensable à intervalles réguliers durant l’année. Les travailleurs, exposés à toutes sortes de maladies du fait du contact direct avec toutes sortes de déchets, doivent se prendre en charge à leur frais et hors de l’entreprise. Cet état de fait est accentué par l’absence de toute tenue de travail adéquate et de protection pour cette catégorie de travailleurs qui, pourtant, est obligatoire. D’un autre côté, les représentants syndicaux dénoncent les maigres salaires, ne respectant même pas le salaire minimum exigé par le décret présidentiel relatif au SMIG. Ce problème de salaire rencontre, du même coup, une mauvaise répartition des salaires entre les employés de l’entreprise dont certains, ayant des années d’ancienneté, se retrouvent moins rémunérés que d’autres nouvellement affectés et dans des postes moins exposés. Afin d’éviter le recours à des décisions extrêmes, telles qu’un arrêt de travail, ces employés demandent, légitimement, un simple respect de la réglementation : avec notamment, un salaire décent en conformité avec le travail ingrat fourni et une prime de rendement collective et individuelle ; la mise en place d’une cellule assurant une visite médicale régulière et la régularisation des employés retraités qui, à leur tour, souffrent d’un manque de considération. Ceci en attendant toujours une éventuelle rencontre avec le staff dirigeant et avec lequel un dialogue permanent serait bénéfique aux employés et au bon fonctionnement de l’entreprise.


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