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Salon du shopping familial de Ouargla




Salon du shopping familial de Ouargla
Par une lettre adressée simultanément au wali et au procureur général de Ouargla, Amara Mammeri, coordinateur de l'Ugcaa se dit d'emblée bafoué et humilié par le chef de sûreté de wilaya qui lui aurait signifié que son avis ne comptait pas.Ainsi, la braderie, objet de la discorde, s'est déroulée durant la période autorisée par l'APC de Ouargla, mais pas à l'endroit conjointement désigné par la direction du tourisme de la wilaya et la mairie de Ouargla, à savoir le nouveau marché hebdomadaire de Souk Essebt.L'UGCAA monte au créneauLe porte-parole de l'Ugcaa, bien que doublé par un des plus grands commerçants de la ville, qui a donné son aval pour la poursuite du salon, à 5 jours de la fin, estime que «cette braderie est légalement autorisée à se dérouler non pas sur la RN 49, face à la maison Toyota, mais au marché hebdomadaire sis à la zone d'activités, selon le texte explicite de l'autorisation portant le numéro 22, signée par le maire de Ouargla en date du 21 octobre 2015».Force est de constater que ce salon, qui a connu une affluence record des familles s'est tenu au beau milieu des poussières d'un terrain vague en plein travaux de mise en place des rails du tramway.L'Union des commerçants souligne également «le refus de l'organisateur d'accorder un quota de stands pour les commerçants de la ville», ainsi que «le recours à un système de paiement à l'entrée pénalisant le citoyen». L'Ugcaa, par la voix de Amara Mammeri, son coordinateur au niveau de la wilaya de Ouargla, a dénoncé ces faits auprès du wali et provoqué une rencontre au siège de la mairie de Ouargla regroupant le représentant de l'Ugcaa, l'organisateur de la foire, le P/APC et le chef de la sûreté de la wilaya de Ouargla.Cahier des charges 'Il faut reconnaître que la tenue de cette exposition, dite automnale, s'est faite après de longues négociations entre le collectif des commerçants de Ouargla, qui ont organisé plusieurs sit-in de protestation durant les deux dernières années en guise de protestation contre «la multiplication des foires au détriment des commerçants locaux».Ainsi, le 18 décembre 2012, une grande rencontre entre les différents acteurs du secteur du commerce de la wilaya s'est soldée par trois engagements consignés sur un P-V officiel paraphé par le directeur du commerce, le chef de daïra, le président de l'APC et les délégués de la Chambre de commerce et de l'Union des commerçants. Il s'agit, d'une part, de la non-autorisation d'une quelconque manifestation commerciale en dehors du nouveau Souk essebt, l'application scrupuleuse du décret 07/217 stipulant que les mairies ne peuvent autoriser que 2 manifestations annuelles.Le 3e engagement concerne une dérogation exceptionnelle au titre de l'année 2013 pour l'organisation de plusieurs braderies dans le but faire connaître ce nouvel emplacement du public et y fixer les commerçants. L'article 11 du cahier des charges, cosigné par le maire et l'organisateur de la braderie automnale stipule quant à lui que l'entrée du public y est gratuite et que le site est aménagé et comporte toutes les commodités nécessaires y compris la sécurité des visiteurs.Or, la quinzaine écoulée a vu une participation active des ouvriers du tramway à réguler le flux des véhicules et piétons qui devaient fréquenter une zone occupée par les travaux de placement des rails du tramway de Ouargla, caractérisée par la fermeture de la double voie et la mise en service d'une voie unique avec des séparations lourdes qui gênent énormément la circulation en temps normal. L'affluence du public, notamment des femmes et des enfants sur les lieux, a aggravé la situation en augmentant le risque potentiel d'incidents.Le public, très à l'affût de ce genre d'occasions de sortie et de shopping qui offrent des opportunités d'achat à des prix cassés, était évidemment à des années-lumière du bouillonnement des commerçants locaux et des altercations entre officiels.Mais l'organisation de cette foire en dehors des lieux prévus par la direction du commerce d'une part, le non-respect du cahier des charges de la mairie et enfin le maintien de ce salon malgré les dépassements soulevés par le représentant des commerçants et l'instruction du wali soulèvent des interrogations légitimes que l'Ugcaa a tenu à exprimer.







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