Algérie

Salon Agrena



A la conquête du marché égyptien Le septième Salon des produits et des médicaments vétérinaires du Caire, Agrena, a eu lieu, du 30 juin au 2 juillet, dans la capitale égyptienne. Ce regroupement rituel a permis encore une fois, selon les dires des organisateurs, de réunir les meilleurs laboratoires des médicaments vétérinaires du monde : le hollandais Intervet, l?américain Schering Plough et le fanco-américain Merial attestait cela. Sous le même toit cohabitaient des laboratoires indiens, syriens, français, saoudiens, américains, et bien sûr égyptiens. L?Algérie, et pour la première fois, a participé au Salon Agrena par le biais du laboratoire constantinois Algerian Animal Health Products (AAHP), qui a été, il faut le signaler, le seul exposant à arborer l?emblème national parmi ses produits. Le stand algérien a d?abord fait l?objet de curiosité, puis du fait de la qualité des emballages et des produits, celle-ci a fait place à un intérêt grandissant de la part de professionnels du médicament vétérinaire. « Pour une première participation, je dois dire que nous sommes comblés », nous dira Belhadj-Mostefa Toufik, P-DG de l?entreprise constantinoise. « Nous sommes venus pour prendre une part de marché du médicament vétérinaire en Egypte, le plus grand dans le monde arabe et dans la région du Moyen-Orient. Et grâce à la qualité de nos produits, inconnus jusque-là dans la région, nous avons eu plus de contacts que nous l?espérions, avec des confrères égyptiens qui vont devenir nos distributeurs, et qui seront, en principe, au nombre de trois », dira encore notre interlocuteur. Et d?ajouter : « Notre participation n?a pas été uniquement formelle, mais a été concrétisée de fort belle manière, et aujourd?hui, je peux affirmer que nous avons fait honneur à l?Algérie grâce à la qualité de nos produits, lesquels se sont imposés dans un marché très fermé, dominé jusque-là par les Européens et les Américains », conclura le directeur de AAHP. Ce marché égyptien, objet de toutes les convoitises, engrange chaque année l?équivalent de 600 millions de dollars, uniquement pour la consommation de la viande blanche, et ce, dans un pays de 80 millions d?âmes qui affectionnent tout particulièrement « el firekhe » (le poulet). L?autre marché, celui des viandes rouges et des poissons, n?est pas des moindres et aura « la même importance que celui des viandes blanches », devait souligner le ministre de l?Agriculture égyptien.



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