Algérie - Revue de Presse


Où qu'on aille dans le sillage routinier de notre «survie», on est dans l'obligation, pour toute démarche, de passer par l'emblématique salle d'attente !  Ainsi, pour gagner une audience auprès d'un directeur en «réunion», qui détient la canne de Moïse ou la bague de Salomon (QPSSSE), il faut incarner le modeste personnage très sage et taciturne sur la scène de la salle d'attente, où doit régner une atmosphère de «contemplation» de yogi... Voilà ce que propose mon ami Belkhelfaoui de Saïda.  De même que pour toutes nos quêtes quotidiennes auprès des divers services publics, des cabinets privés des «fonctionnaires» libéraux, et notamment chez les praticiens (es) de la voyance, on doit se soumettre à la couvaison de la salle d'attente.  Cependant, l'unique salle d'attente qui fait jaillir étrangement notre «pétrole» profond demeure celle où, d'une voix douce et enchanteresse, en l'entrecoupant d'une musique enivrante, l'hôtesse nous invite à la salle d'embarquement.  Parallèlement, en honnête, humble et fier citoyen, rêvant dans son «rêve éveillé» et épris d'une prometteuse Algérie qu'il vénère, le commun des survivants se creuse la tête, en guettant l'ouverture de la porte, pour qu'enfin le pays sorte de cette salle d'attente où même les «ridjal ouakifoune» sont lassés de voir des élus, bâtisseurs de l'avenir, envoûtés par des fauteuils moelleux, «kaïdoune».  La moisson du 17 mai approche. En salle d'attente de la campagne électorale, espérons que nous aurons, par l'assistance miraculeuse de l'urne divine, une très bonne saison quinquennale !


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)