Algérie

Saison estivale




Le plan des transports de la Corniche sème la zizanie Le «plan» des transports de la saison estivale sème la zizanie parmi les transporteurs de la Corniche. Les bus affectés au renforcement des dessertes Oran-communes balnéaires de la Corniche sont favorisés par ce «plan» par rapport à ceux qui assurent cette desserte pendant toute l’année, ont déclaré plusieurs propriétaires. En effet, les bus des lignes urbaines affectés spécialement durant la saison estivale ont l’avantage de quatre arrêts sur ceux des lignes de la Corniche. Ils calent à l’arrêt de Dar El Hayat pour ensuite passer par les arrêts de Mdina Jdida, Place Valéro de la rue Adda Benaouda, Place d’Armes pour enfin atteindre la station des bus de la Corniche de Sidi El Houari, dite El Bassène. Ce privilège a été vivement critiqué par les propriétaires des bus de la Corniche qui ont déclaré que, normalement, ce sont eux qui devraient avantagés du fait qu’ils travaillent toute l’année dans l’attente de la saison estivale afin de renflouer leur chiffre d’affaires. Ils ont également dénoncé le fait du prince qui entache la distribution des agréments autorisant les bus urbains appelés en renfort. On apprendra, dans cette optique, qu’»un deal tacite a été conclu entre les propriétaires des bus de la Corniche et la direction des Transports énonçant que les bus de la Corniche, de type deux portes, comme les Hyundai, sont aussi autorisés à caler à Dar El Hayat». Mais là encore, les riverains et les habitants de cette cité dénoncent la congestion au niveau de cet arrêt. «Avec les étals du marché illicite qui squattent la voirie et les entrées de la cité, les bus affectés à la Corniche entravent encore le passage et accentuent la pollution. A l’inverse des autres bus, ceux de la Corniche restent longtemps, le moteur en marche, en attendant les passagers. D’ailleurs, les receveurs attirent le chaland à la criée. Enfin, les nuisances sont nombreuses pour justifier la demande de suppression de cet arrêt», dénoncent-ils. La Place d’Armes, la rue Philippe et celle des Jardins, sont également squattées par ces bus. En l’absence des responsables des Transports et d’un plan proprement dit, les transporteurs s’organisent comme ils le peuvent. A la rue de Philippe, les jeunes chômeurs imposent aux bus de payer une «redevance» de 50 da par bus et par jour, en échange d’une protection, de l’espace pour garer et également trouver des clients. Idem pour la station des taxis de la Corniche. Un jeune chômeur du voisinage a réussi, à lui seul, de remettre un peu d’ordre. Mais les «clandestins», habitués de ce coin bien avant l’installation de la station de la Corniche, imposent leurs lois et, gare aux autres qui veulent les concurrencer. Même des taxis agréés ont été agressés et sommés de déguerpir. Aussi, certains clients ont dénoncé le comportement de ce groupe de clandestins qui, pour rigoler, agressent des clients. Dans la station de Sidi El Houari, le chaos est encore plus perceptible : l’insécurité bat son plein et les voleurs crocheteurs sont toujours aux aguets dans les parages. Les propriétaires de bus ayant une seule porte et qui ne sont donc pas homologués par la direction des Transports pour caler à Dar El Hayat, s’estiment. «La période d’été est la roue de secours pour compenser les frais de maintenance de nos bus. Si cette distribution anarchique continue, on va déclarer faillite», relève-t-on des déclarations d’un chauffeur que nous avons retrouvé, quelques instants après, la rue de Philipe. Benachour M.
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