Saisie de psychotropes et trois arrestations

La commercialisation de stupéfiants ou de psychotropes a toujours suscité de vives inquiétudes au sein de la population, et donne bien souvent du fil à retordre aux services de sécurité pour aboutir dans leurs enquêtes. Les services de la Gendarmerie nationale de la daïra d'El-Khroub ont traité, la semaine dernière, une affaire qui s'est soldée par l'arrestation d'une bande de trois trafiquants présumés de psychotropes.

 Selon la cellule de communication des services de la Gendarmerie nationale de Constantine, «il s'agit de trois individus identifiés par les initiales B.M., F.O. et A.M., âgés de 23 à 27 ans qui, en plus de la falsification de documents administratifs, faisaient dans l'écoulement de psychotropes au niveau de la nouvelle ville de Ali Mendjelli». Les saisies ont porté sur 295 comprimés de Promazipane, 150 de Tranxène, 145 Touprakidil et 6 autres de Kiptil, en sus d'une somme d'argent de 31.840 dinars.

 Ainsi, sur la base de renseignements sûrs qui sont parvenus aux services de la gendarmerie de Constantine, signalant l'existence de la dite bande qui active au niveau de la nouvelle ville de Ali Mendjelli, la section de recherche de ces derniers a entamé son enquête. Enquête dont les premiers éléments ont permis d'aboutir à leur identification et à la localisation de leurs domiciles, situés au quartier St Jean, en plein centre de la ville des ponts. Des souricières ont été tendues à chacun des membres de la bande et des descentes opérées à leurs domiciles. B.M. a été surpris en possession d'un gramme de kif traité sur lui, et de deux autres grammes également traités à son domicile, de même que quatre cachets de Parketil et six de Kiptil. Au cours de la même journée, le deuxième élément de la bande est arrêté. Et si la perquisition à son domicile n'a rien donné, dans sa voiture par contre les enquêteurs ont mis la main sur cinq ordonnances scannées, avec le cachet d'un médecin psychiatre. Présentés au procureur de la République près le tribunal d'El-Khroub, ils ont été écroués à la maison d'arrêt pour commercialisation illicite de psychotropes.