Saïda Les pompiers sensibilisent sur les risques majeurs

La direction de la Protection civile revient sur les risques potentiels et continue son opération d'identification «afin de s'en prémunir», rappelle le directeur dans son intervention audio-visuelle devant un parterre de responsables. Les feux de forêts représentent la crainte majeure d'autant que les conditions climatiques ne sont guère favorables aux 156.400 ha de pins d'Alep, «alors que les moissons et récoltes ne sont pas prêtes à inquiétude», remarquera un participant. «La faible pluviométrie n'a guère avantagé les semis d'automne», explique-t-il. Les zones industrielles et les 570 établissements classés figurent dans la liste à surveiller de près, d'autant qu'elles stockent, pour les seules unités de Naftal, 2.661 m3 de gaz butane, 3.000 m3 de propane et près de 17.000 litres de carburant. L'implantation de certains centres urbains en bordure ou dans les lits d'oueds, comme à Saïda, Balloul, Youb et Hassasnas, multiplient les risques d'inondation. Les 108 km de rail qui traversent 7 localités, de Sidi Boubekeur à Sidi Ahmed, en passant par Sidi Amar, Rebahia, Saïda, Aïn El-Hadjar, les Maâtifs et les 12.000 véhicules qui utilisent les routes principales dont 30% environ transportant «des produits lourds» peuvent être à l'origine d'accidents aux conséquences fâcheuses. «Et puis, l'invasion acridienne ayant fait des ravages en 1987 et 2004 nous a enseigné les mesures de prévention pour lesquelles les plans ORSEC, inondation, intervention et attaques ont été conçus», ajoute le responsable. «Les équipements sont régulièrement entretenus et la formation des agents est permanente», dira le chef de service prévention qui rappelle que «des exercices de simulation et des manoeuvres sont effectués périodiquement et de citer le dernier regroupement régional organisé à Saïda, en présence du colonel Habri de la DGPC avec la participation de 15 wilayas. «La vigilance demeure de mise et nous sollicitons la collaboration du citoyen afin de préserver des vies humaines guettées par le risque», conclut le responsable.