Algérie

Saïda, L’association Sidi Blel fête le taureau




La confrérie de Sidi Blel, fidèle à sa tradition, fête annuellement le taureau, «un sacrifice ayant un lien étroit avec le début des travaux agricoles» dans le passé, rapporte Viviana Paques dans «L’arbre cosmique» et qui ajoute que «la fête du sacrifice doit avoir lieu à la pleine lune ou au troisième quartier». Ainsi, l’association, qui débute ces préparatifs, entame la fête au gourbi Djemaâ à Amrous, l’antique village nègre fondé par le premier Mokadem de la confrérie. En 1955, «le village se présentait sous l’aspect de six rangées de gourbis disposés parallèlement du nord au sud», note l’auteur qui rappelle que «la confrérie organise la procession-quête avec le taureau paré et qu’Amrous conduisait l’animal en partant de la Zaouia de Sidi Blel, se dirige vers le nord, puis retourne par le sud (Aïn El-Hadjar) et bifurque par l’est. «Le taureau est promené en ville pendant deux jours. La procession s’arrête, de temps à autre, pour brûler de l’encens et «taper la nouba». La fête du taureau a déjà débuté ce lundi soir par «la selka» et le mercredi soir est réservé au grand diwan «avec les troupes conviées de tous les coins d’Algérie», précisera Mahmoud qui annonce une grande soirée, le jeudi. Le qarkabu, des castagnettes en fer où deux cupules à bord plat sur une tige en fer, réunies deux à deux par des lanières en cuir, se heurtent, et le goumbri ou guitare, un instrument à cordes propre à la confrérie, animeront la veillée où les danses les «abraj» tiendront éveillés aussi bien les fidèles de la confrérie que la population habituée au rituel de Sidi Blel ou encore de simples citoyens en quête de nouveautés folkloriques.
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