Saïd Bouhadja l’a affirmé hier à Oran

Le gouvernement Belkhadem organisera les prochaines élections Mettant à profit sa présence au complexe Al-Mouahidin où il a supervisé l’élection primaire organisée par le FLN en prévision du prochain renouvellement partiel du sénat, Bouhadja Saïd, membre du Comité exécutif du FLN, a animé un point de presse. A une question concernant l’état des lieux de son parti à Oran, le conférencier a répondu que la situation n’était pas plus compliquée que dans d’autres wilayas et qu’en tout état de cause, lui-même et son équipe s’emploient à la régler prochainement. Prié de fixer une échéance, le conférencier a parlé d’un délai de deux semaines. A notre question de savoir si les prochaines échéances électorales seront organisées sous l’actuel gouvernement présidé par le FLN ou si la mission sera confiée à un cabinet neutre, Saïd Bouhadja a répondu qu’au cas où un gouvernement incolore était appelé à cette fin, cela voudra dire adieu au multipartisme. «Comme cela se passe dans les démocraties, c’est l’actuel gouvernement qui organisera les prochaines élections», a-t-il encore expliqué pour lever tout équivoque. A propos du brûlot où un sénateur du FLN s’en prend à un candidat de ce même parti au poste de sénateur, le membre de la direction nationale du FLN a répondu que le rôle d’un sénateur est de légiférer et non pas s’attaquer aux autres militants. Interrogé sur le sens à donner à l’une de ses précédentes interventions au cours de laquelle il aurait déclaré que «les Benflisistes sont de retour», Saïd Bouhadja a formellement démenti avoir tenu de tels propos et qu’en tout état de cause, le FLN est soudé et bien soudé et que parler de Benflis comme courant à l’intérieur du parti n’a plus aucun sens. A propos des dissidences parmi la base du FLN, Bouhadja a convié la base militante et les cadres de son parti à resserrer les rangs et à privilégier le dialogue aux diatribes stériles.