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Sahara occidental : L'avocate espagnole Cristina Martinez empêchée de se rendre à El Ayoun occupée


L'avocate espagnole Cristina Martinez a été empêchée, dimanche, pour la deuxième fois en moins d'un mois, par l'occupant marocain de se rendre dans la ville d'El Ayoun occupée, a rapporté hier l'APS, relayant des médias espagnols.Arrivée dimanche à l'aéroport de Casablanca avant de se rendre à El Ayoun occupée, l'avocate espagnole s'est vue interdire de continuer son chemin vers la capitale sahraouie par des agents marocains sans lui fournir de motif à ce sujet, a indiqué l'agence de presse espagnole, Efe. «La police marocaine m'attendait à la porte de l'avion. Sans m'expliquer, ils m'ont informée que je ne pouvais pas me rendre dans les zones occupées du Sahara occidental», a déclaré Mme Martinez, qui a déjà été expulsée par les autorités d'occupation marocaines le 6 août dernier.
L'avocate espagnole devait assister, en tant qu'observateur international, au procès illégal convoqué par le régime marocain contre 8 militants sahraouis arrêtés le 19 juillet dernier, après les manifestations pacifiques de célébration de la victoire de l'équipe d'Algérie de football lors de la finale de la Coupe d'Afrique des nations.
Ce jour-là, la célébration avait culminé avec le meurtre d'une jeune manifestante sahraouie, Sabah Othman Omeida, et plusieurs cas de blessés graves parmi les manifestants causés par l'intervention violente des agents de la police marocaine, venus réprimer les Sahraouis. Selon des sources médiatiques locales, la jeune militante sahraouie a été tuée par un véhicule de la police marocaine qui a foncé à pleine vitesse sur la foule sortie célébrer pacifiquement la victoire de l'équipe algérienne face à la sélection sénégalaise.
Au cours de ces manifestations, des dizaines d'autres militants sahraouis ont été arrêtés arbitrairement par les forces d'occupation marocaine et aucun détail n'a été communiqué sur leur état de santé et leur lieu de détention.
Durant l'année 2019, le Maroc a expulsé plus de 30 observateurs internationaux, avocats et journalistes qui devaient se rendre au Sahara occidental occupé pour s'enquérir, notamment, de la situation des droits de l'homme et des conditions de détention des militants politiques sahraouis. Plusieurs organisations internationales ont condamné cette attitude marocaine, exigeant le respect de la légalité internationale et l'entrée libre aux observateurs des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés.
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