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SAFSAF
Chaibia semble surgir d'un monde, où le temps s'est subitement arrêté, pour enfanter un hameau n'ayant pu connaître aucun développement social. Les habitants du douar estiment être en détresse et vivent de privation. L'eau n'est livrée qu'une fois tous les 3 jours, elle se paye à défaut à 600 dinars la citerne, le gaz se fait rare et se cède à 300 dinars aux plus chanceux, et l'électricité n'a pu toucher malheureusement, tous les foyers du douar, elle se transmet toujours de voisin en voisin et de câble en câble. Chaibia est un douar de 300 âmes survivant désespérément d'une attente à l'autre, il relève de la Commune de Safsaf, à une distance de quelques kilomètres, et qui semble presque l'ignorer, de par l'absence caractérisée de toute structure sociale. Les malheureux citoyens parviennent à se rendre difficilement et chèrement à bord de véhicules «clandestins», seuls moyens de transports desservant le bourg, leur permettant de s'approvisionner en produits alimentaires et surtout de se soigner. Le douar manque de tout, le train du développement paraît le déserter depuis l'Indépendance, le sous-développement le tenaille de bout en bout, aucune structure sociale n'existe, la pauvreté et l'oisiveté se partagent le douar, elles règnent en maîtresse des lieux. Les jeunes ne savent où aller et se plaignent du manque crucial d'un lieu de rencontre.







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