Algérie

Risque de catastrophe à Saint Antoine


Des centaines de familles au rendez-vous avec la mort ! Estimant que leurs vies sont sérieusement menacées par l’état d’extrême vétusté de leurs actuelles habitations, de nombreux citoyens du quartier Saint Antoine émettent des SOS à l’adresse des pouvoirs publics. Ainsi, au 13 avenue Mankour, les habitants des constructions menaçant ruine demandent aux autorités, en charge de cet épineux problème, de leur venir en aide et les sauver des graves risques qui les menacent. Leur situation s’étant davantage compliquée après l’effondrement partiel d’avant-hier, les gens ont vraiment peur d’être ensevelis sous les décombres du vieil immeuble. De dessous les décombres, un petit enfant a échappé à la mort et s’en est miraculeusement tiré avec des blessures qualifiées de graves. Selon certains de ces citoyens, des dizaines de familles, qui détiennent des expertises de la protection civile et de la sûreté urbaine, qui les avaient sommées d’évacuer les lieux pour ne plus s’exposer aux dangers, ont été exclues du bénéfice du relogement auquel elles estiment avoir droit. Au sujet de cet immeuble, on rappelle qu’il est marqué au « rouge «, c’est à dire qu’il risque de s’effondrer à tout moment. Sur place, nous avons constaté que les lieux ressemblent plus à des grottes qu’à autre chose et qu’une catastrophe écologique et humaine risque de se produire à tout moment. Au 13 avenue Mankour donc, la situation est plus qu’alarmante et nécessite la prompte intervention des pouvoirs publics. En effet, le réseau d’assainissement ayant éclaté, les saletés se déversent à l’intérieur même de ce qui continue à être considéré comme logement mais qui menace de se transformer en caveau pour ses occupants. Provenant des canalisations béantes, des émanations pestilentielles rendent l’atmosphère irrespirable. Ceci fait que de nombreuses maladies, en relation avec la détérioration de la situation, sont apparues, notamment chez les enfants et les personnes âgées. S’estimant lésées dans leur droit à un logement décent, les familles du 13 avenue Mankour Mahi déclarent que les personnels de l’OPGI ont muré les accès sous prétexte que les locataires ont récemment bénéficié de logements sociaux ce qui, assurent nos interlocuteurs, est totalement faux. Les autorités, déclarent nos sources, ayant refusé de les recevoir et d’écouter leurs doléances, ces citoyens n’en peuvent plus et réclament justice. Aux n° 3 et 7 de cette même avenue, les locataires ne sont pas mieux lotis et endurent les mêmes conditions que leurs voisins du 13. Il en est de même de ceux des n° 11 et 15 de la rue Ouadah Abdelkader où les gens vivent dans des conditions terribles. D’après nos sources, le séisme, enregistré au mois de juin de l’année en cours à Oran, a encore aggravé la situation dans ces immeubles branlants et qui ne tiennent plus que par miracle. Dans ces constructions, d’une autre époque, les locataires sont constamment aux aguets et vivent sous une terrible pression, celle de recevoir le ciel sur le crâne. Leur calvaire prendra-il jamais fin ? Samia Dj. et Nemili M.
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