Algérie

ReVISION DE LA CONSTITUTION



ReVISION DE LA CONSTITUTION
C'était hier mardi que prirent fin les consultations nationales sur le projet de révision de la Constitution. Pendant près de quarante jours, le chef de Cabinet de la Présidence de la République, Ahmed Ouyahia, désigné par le président Bouteflika pour mener les consultations, a eu à recevoir une cinquantaine de partis politiques, une trentaine de personnalités et plusieurs associations, professeurs d'universités et acteurs de la société civile issues de divers horizons.Il ne reste désormais plus donc à Ahmed Ouyahia qu'à faire la synthèse des propositions parmi lesquelles l'on retient les plus importantes comme la séparation des pouvoirs, le renforcement des prérogatives du Parlement et du premier Ministre, lequel devrait être issu de la majorité parlementaire, la référence à la déclaration de Novembre dans le préambule de la Constitution, le renforcement des libertés individuelles et collectives, le renforcement des droits de l'opposition, l'institutionnalisation de la lutte contre la corruption, l'institutionnalisation de certains organismes consultatifs, à l'image du CNES et le renforcement de l'indépendance de la justice à travers la consécration de certaines mesures, et remettre lesdites propositions au Président de la République, lequel sans doute va les mettre à la disposition d'éminents juristes chargés d'élaborer la mouture finale. Un premier bilan national concernant les acteurs qui y en pris part ou non s'impose à l'heure actuelle, et surgit par la force des choses la question du rôle de l'opposition incarnée principalement par la CNLTD, qui boycotta les consultations nationales avec le Chef du Cabinet de la Présidence en l'occurrence M. Ouyahia, dans ce processus de révision de la Constitution, dont la non participation poserait à la fin un souci de représentation, mais d'après certains observateurs nationaux de la vie politique la parade ou la solution se trouverait dans l'organisation avant de soumettre la mouture aux deux chambres parlementaires et au référendum populaire, une conférence de consensus, comme le réclame le FFS ou encore le parti TAJ. Enfin, il faut s'attendre, au regard de la feuille de route du gouvernement, à ce que la mouture soit présentée aux deux Chambres parlementaires (Haute et Basse) à la session d'automne qui devrait débuter officiellement le 2 septembre prochain.


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