Algérie - Revue de Presse

réunion du conseil national du CNES


Augmentation de salaire revendiquée La réunion du conseil national du CNES, tenue hier à Zéralda en présence des représentants des sections des différentes universités du pays, a été sanctionnée par l?élaboration d?une plateforme de revendications portant sur trois points essentiels, selon M. Mechab, coordinateur national adjoint du CNES. Ainsi, la question salariale, qui a été longuement examinée par les membres du conseil, devait figurer en tête des revendications, hier en fin d?après-midi, à la table des négociations avec le ministre de l?Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), Rachid Harraoubia. En effet, se basant sur les propositions salariales attrayantes faites par les pouvoirs publics, pour lesquelles ils ont même donné leur aval, aux enseignants qu?on veut « importer » - selon l?expression utilisée par le représentant du CNES - il a été décidé en conséquence de proposer une augmentation de salaire aux enseignants nationaux de 60 000 DA, pour les maîtres assistants du moins. « On voit que les moyens financiers existent, même qu?ils sont utilisés de manière anarchique, notamment pour ce qui est des heures supplémentaires, alors pourquoi ne pas consentir plus d?efforts pour garantir à nos enseignants un salaire égal à celui qu?on propose à ceux qu?on fera venir », fera remarquer le coordinateur adjoint du CNES. Pour cela, il se base sur une annonce de recrutement placardée dans plusieurs universités du Québec où il est clairement indiqué que « le MESRS prendra en charge le billet d?avion de l?enseignant coopérant, de son conjoint et de deux enfants, mettra à sa disposition un logement meublé et bénéficiera d?un salaire net de 60 000 DA ainsi que d?un supplément transférable allant de 900 à 1100 dollars canadiens ». La plateforme de revendications exposées hier à M. Harraoubia porte également sur la démocratisation de l?université. Sur ce point, notre interlocuteur a estimé que « le principe de démocratisation de l?université constitue le fer de lance du CNES et demeurera un point essentiel sur lequel les pouvoirs publics sont tenus d?apporter une réponse claire d?autant plus qu?il a trait à la désignation d?enseignants à des postes de responsabilité, précisément ceux des doyens ». Et d?enchaîner : « Au vu de la loi, il n?y a aucun texte réglementaire interdisant à des enseignants d?élire un des leurs au poste de doyen. Le problème peut être résolu par une simple circulaire ministérielle. » Le partenaire social est, dit-il, en droit de prendre part aux grandes décisions ayant trait à l?avenir de l?université dans un climat de dialogue et de concertation. Au sujet des réformes, il fera remarquer que les pouvoirs publics qui ont proposé un système de progression dans les études : licence, magistère et doctorat LMD, se doivent d?être plus transparents dans leur démarche et établir une feuille de route aussi cohérente et précise que possible. « Nous considérons, en ce qui concerne cette question, qu?il y a trop de points noirs », conclura-t-il.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)