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Retour à la case départ


Retour à la case départ
On revient toujours à la case de départ. A chaque fois, qu'on se dit que notre football est sur la bonne voie, la violence refait surface ruinant de la sorte tous nos espoirs.A Bologhine, comme partout ailleurs, ce fléau s'est, par la force du laxisme, tellement ancré qu'il serait difficile de le déraciner. Qui plus est, les instances fédérales n'entreprennent rien pour l'éradiquer, y compris quand il y a mort d'homme. Depuis la disparition tragique du joueur camerounais, Ebossé, on avait crû que la lutte contre la violence allait se multiplier mais, à chaque rencontre de football, son spectre se ressuscite. Tel un phénix qui renaît de ses cendres, la violence reprend pied ternissant l'image d'un football pris dans ses tenailles et qui ne peut s'en défaire. A qui la faute ' Certainement pas aux auteurs des innombrables dépassements, aidés dans leur «folie» par l'incroyable laxisme des responsables du secteur. Ni mesures, ni sensibilisation encore moins les moindres décisions coercitives ne sont venues atténuer la portée de cette violence, qui empoisonne nos stades. Les coudées franches, les auteurs de cette violence accroissent leur brutalité, certains qu'ils sont de bénéficier de l'impunité. Sinon comment expliquer que tous nos stades soient touchés par ce fléau ' Il est certain que si des mécanismes dissuasifs sont placés en garde-fou, ces auteurs réfléchiront à deux fois avant de passer à l'attaque. Mais comme rien n'est fait ni entrepris pour endiguer cette violence, ceux-ci reviennent à la charge autant de fois qu'ils le désirent. Et maintenant que ce fléau fait désormais parti des meubles, nos stades se vident peu à peu du douzième homme, lassé d'assister à des scènes d'un autre âge que d'assister à des parties de football. Car, à mesure que la violence gagne du terrain, le football perd le sien. C'est le cas de le dire à plus forte raison que notre football a perdu toute son attraction.




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