Retard inquiétant dans la réalisation

Brahim Merad, chef de l'exécutif de la wilaya de Médéa, a déploré le retard enregistré dans la réalisation du programme d'infrastructures éducatives.Brahim Merad, chef de l'exécutif de la wilaya de Médéa, a déploré le retard enregistré dans la réalisation du programme d'infrastructures éducatives.Le chef de l'exécutif de la wilaya de Médea a sommé les différents responsables, en charge du programme, de prendre les dispositions adéquates afin de rattraper une "partie de ce retard". Lors de l'examen, en conseil exécutif, du dossier relatif à ces réalisations, Brahim Merad a jugé "inacceptable que des projets, affectés au secteur de l'éducation depuis plusieurs années n'ont pas connu encore un début de concrétisation sur le terrain, alors que les pouvoirs publics ont débloqué, à l'avance, les crédits nécessaires à leur réalisation".Selon l'APS, des dizaines de projets, dont certains inscrits au titre du second programme quinquennal, n'ont toujours pas démarré, non pas faute de crédits, mais pour des raisons diverses, notamment la lourdeur des procédures bureaucratiques inhérentes à l'affectation des projets et la désignation des entreprises de réalisation, mais également le manque de coordination entre les directions en charge de ces projets, en l'occurrence les directions de l'éducation et celle des équipements publics.Dans ce contexte, il est à signaler que le retard cumulé dans le cycle primaire risque de "perturber", selon les propos du chef de l'exécutif, les conditions de scolarisation des élèves, principalement dans les zones où la demande est très forte. Inscrits au titre des différentes programmes de développement, sur 43 groupes scolaires,13 groupes sont en cours de réalisation et devraient être réceptionnés, à l'occasion de la rentrée scolaire 2014/2015, a indiqué l'APS, ajoutant qu'il est fait part de l'ouverture de 90 nouvelles classes en milieu rural et de 5 cantines scolaires, alors que le programme initial prévoyait la réalisation de 306 classes d'extension et 38 cantines scolaires.La situation dans les cycles moyen et secondaire est "encore plus délicate", selon le wali, d'autant que le retard touche près de 75 % du programme inscrit, au moment où ces deux paliers connaissent une "grande pression", induite par l'arrivée de nouveaux élèves, mais aussi, la saturation des structures existantes. D'après les prévisions de la direction locale de l'éducation, sur 15 CEM et 24 demi-pensions programmés pour le cycle moyen, le tiers uniquement de ce programme sera réceptionné, d'ici septembre prochain.Concernant le cycle secondaire, la situation est également difficile, puisqu'il est attendu la livraison de 5 lycées sur les 15 inscrits, tandis que le reste du programme, incluant 2 internats, 9 unités de dépistage et de suivi sanitaire et 23 infrastructures sportives, non lancés, à ce jour, risque de provoquer de "grands glissements" dans le calendrier de livraison de ces projets.Le chef de l'exécutif de la wilaya de Médea a sommé les différents responsables, en charge du programme, de prendre les dispositions adéquates afin de rattraper une "partie de ce retard". Lors de l'examen, en conseil exécutif, du dossier relatif à ces réalisations, Brahim Merad a jugé "inacceptable que des projets, affectés au secteur de l'éducation depuis plusieurs années n'ont pas connu encore un début de concrétisation sur le terrain, alors que les pouvoirs publics ont débloqué, à l'avance, les crédits nécessaires à leur réalisation".Selon l'APS, des dizaines de projets, dont certains inscrits au titre du second programme quinquennal, n'ont toujours pas démarré, non pas faute de crédits, mais pour des raisons diverses, notamment la lourdeur des procédures bureaucratiques inhérentes à l'affectation des projets et la désignation des entreprises de réalisation, mais également le manque de coordination entre les directions en charge de ces projets, en l'occurrence les directions de l'éducation et celle des équipements publics.Dans ce contexte, il est à signaler que le retard cumulé dans le cycle primaire risque de "perturber", selon les propos du chef de l'exécutif, les conditions de scolarisation des élèves, principalement dans les zones où la demande est très forte. Inscrits au titre des différentes programmes de développement, sur 43 groupes scolaires,13 groupes sont en cours de réalisation et devraient être réceptionnés, à l'occasion de la rentrée scolaire 2014/2015, a indiqué l'APS, ajoutant qu'il est fait part de l'ouverture de 90 nouvelles classes en milieu rural et de 5 cantines scolaires, alors que le programme initial prévoyait la réalisation de 306 classes d'extension et 38 cantines scolaires.La situation dans les cycles moyen et secondaire est "encore plus délicate", selon le wali, d'autant que le retard touche près de 75 % du programme inscrit, au moment où ces deux paliers connaissent une "grande pression", induite par l'arrivée de nouveaux élèves, mais aussi, la saturation des structures existantes. D'après les prévisions de la direction locale de l'éducation, sur 15 CEM et 24 demi-pensions programmés pour le cycle moyen, le tiers uniquement de ce programme sera réceptionné, d'ici septembre prochain.Concernant le cycle secondaire, la situation est également difficile, puisqu'il est attendu la livraison de 5 lycées sur les 15 inscrits, tandis que le reste du programme, incluant 2 internats, 9 unités de dépistage et de suivi sanitaire et 23 infrastructures sportives, non lancés, à ce jour, risque de provoquer de "grands glissements" dans le calendrier de livraison de ces projets.