Algérie - Revue de Presse

«Restitution des villes anciennes, la construction de l'image-idée»



«Restitution des villes anciennes, la construction de l'image-idée»
Le Centre national de recherches archéologiques a organisé hier à la salle des conférences du CACPR (Bastion 23), un séminaire animé par Jean-Claude Golvin, architecte et archéologue, sous le thème «Restitution des villes anciennes, la construction de l'image-idée».
Le Centre national de recherches archéologiques a organisé hier à la salle des conférences du CACPR (Bastion 23), un séminaire animé par Jean-Claude Golvin, architecte et archéologue, sous le thème «Restitution des villes anciennes, la construction de l'image-idée».
«Au spectacle des sites antiques, se pose irrésistiblement la question de savoir à quoi ceux-ci ressemblaient et quelles étaient leurs activités à une époque donnée. Loin de nous contenter de voir un certain nombre d'images de restitution de villes nous chercherons à savoir plutôt comment elles sont faites, quels problèmes elles posent et comment on propose de les résoudre», annonce le conférencier Jean-Claude Golvin
Pour cette architecte et archéologue «tenter de restituer l'image des villes antiques est une démarche qui intéresse aujourd'hui de plus en plus les chercheurs et le public. Ceci correspond à élaborer ce que les scientifiques appellent un « modèle théorique». La réalisation d'une telle image nécessite une méthode précise car elle n'a d'intérêt que si l'on en connaît les fondements et si l'on sait par conséquent pourquoi elle est crédible.
A travers le résumé de sa communication, Jean-Claude Golvin revient essentiellement sur l'image de la ville en précisant que cette expérience deviendra possible que «si l'on dispose au départ des informations considérées comme majeures, celles qui permettent de définir les caractéristiques essentielles de l'image. Compléter celle-ci implique une étude comparative et une part d'hypothèse. Le but est d'arriver à un modèle cohérent correspondant à celui qui a le plus de chances d'être vrai et que seules des recherches ou découvertes archéologiques futures peuvent modifier.»
L'objectif primordial pour cette période est que ces «ces images servent beaucoup aussi à la communication sur les sites (signalétique, information) et dans les médias. Si l'archéologie et l'histoire doivent en donner le contenu et le sens, la conception du modèle et la mise en forme impliquent de tenir compte des travaux d'autres disciplines (la logique et la sémiotique par exemple).» Le travail, pour cet architecte, archéologue et professeur émérite consiste «à construire un concept riche de ce dont on parle et de le rendre accessible par l'image au plus grand nombre possible de gens. La construction de «l'image-idée» est essentielle une fois que l'on a pris conscience des imperfections des représentations dont nous nous contentons le plus souvent par habitude». Jean-Claude Golvin est architecte et archéologue. Après avoir suivi ses études à Alger, il intègre en 1962 l'Ecole d'architecture de Marseille. Architecte DPLG en 1969, urbaniste DIUP en 1972 et, à partir de 1973, il collabore à la mise en valeur de l'amphithéâtre d'El-Jem en Tunisie.
De 1979 à 1990, il dirige le Centre franco-égyptien d'études des temples de Karnak et de Louxor et collabore sur d'autres sites archéologiques en Egypte.
À partir de 1989, il se consacre aux restitutions du patrimoine ancien par des dessins à l'aquarelle. Il a ainsi créé, à ce jour, plus de 800 dessins de villes et monuments antiques et médiévaux.
De 1992 à 2008, il est directeur de recherches au CNRS rattaché à l'Université de Bordeaux III où il participe à la recherche sur la restitution des monuments anciens et la réalité virtuelle (3D) en archéologie. Il est professeur émérite.
«Au spectacle des sites antiques, se pose irrésistiblement la question de savoir à quoi ceux-ci ressemblaient et quelles étaient leurs activités à une époque donnée. Loin de nous contenter de voir un certain nombre d'images de restitution de villes nous chercherons à savoir plutôt comment elles sont faites, quels problèmes elles posent et comment on propose de les résoudre», annonce le conférencier Jean-Claude Golvin
Pour cette architecte et archéologue «tenter de restituer l'image des villes antiques est une démarche qui intéresse aujourd'hui de plus en plus les chercheurs et le public. Ceci correspond à élaborer ce que les scientifiques appellent un « modèle théorique». La réalisation d'une telle image nécessite une méthode précise car elle n'a d'intérêt que si l'on en connaît les fondements et si l'on sait par conséquent pourquoi elle est crédible.
A travers le résumé de sa communication, Jean-Claude Golvin revient essentiellement sur l'image de la ville en précisant que cette expérience deviendra possible que «si l'on dispose au départ des informations considérées comme majeures, celles qui permettent de définir les caractéristiques essentielles de l'image. Compléter celle-ci implique une étude comparative et une part d'hypothèse. Le but est d'arriver à un modèle cohérent correspondant à celui qui a le plus de chances d'être vrai et que seules des recherches ou découvertes archéologiques futures peuvent modifier.»
L'objectif primordial pour cette période est que ces «ces images servent beaucoup aussi à la communication sur les sites (signalétique, information) et dans les médias. Si l'archéologie et l'histoire doivent en donner le contenu et le sens, la conception du modèle et la mise en forme impliquent de tenir compte des travaux d'autres disciplines (la logique et la sémiotique par exemple).» Le travail, pour cet architecte, archéologue et professeur émérite consiste «à construire un concept riche de ce dont on parle et de le rendre accessible par l'image au plus grand nombre possible de gens. La construction de «l'image-idée» est essentielle une fois que l'on a pris conscience des imperfections des représentations dont nous nous contentons le plus souvent par habitude». Jean-Claude Golvin est architecte et archéologue. Après avoir suivi ses études à Alger, il intègre en 1962 l'Ecole d'architecture de Marseille. Architecte DPLG en 1969, urbaniste DIUP en 1972 et, à partir de 1973, il collabore à la mise en valeur de l'amphithéâtre d'El-Jem en Tunisie.
De 1979 à 1990, il dirige le Centre franco-égyptien d'études des temples de Karnak et de Louxor et collabore sur d'autres sites archéologiques en Egypte.
À partir de 1989, il se consacre aux restitutions du patrimoine ancien par des dessins à l'aquarelle. Il a ainsi créé, à ce jour, plus de 800 dessins de villes et monuments antiques et médiévaux.
De 1992 à 2008, il est directeur de recherches au CNRS rattaché à l'Université de Bordeaux III où il participe à la recherche sur la restitution des monuments anciens et la réalité virtuelle (3D) en archéologie. Il est professeur émérite.




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