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Reprise à Alger du dialogue inter-malien



Reprise à Alger du dialogue inter-malien
Les différents protagonistes de la crise malienne sont, de nouveau, à Alger. La troisième partie des négociations de paix maliennes a repris, en effet, samedi 18 octobre.Les différents protagonistes de la crise malienne sont, de nouveau, à Alger. La troisième partie des négociations de paix maliennes a repris, en effet, samedi 18 octobre.La réunion préparatoire pour le 3e round du dialogue inclusif inter-malien a débuté samedi après-midi à Alger en présence de l'ensemble des parties maliennes concernées alors que le début du dialogue devait intervenir hier, dimanche. La séance d'ouverture de cette réunion préparatoire a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui a tenu à rendre hommage à l'ensemble des parties maliennes ayant répondu à l'invitation pour assister au 3e round du dialogue.Pour de nombreux observateurs cette nouvelle phase devrait permettre aux différents protagonistes de faire des avancées notables en vue de mettre fin à la crise et de parvenir à instaurer la paix et la concorde. Cela ne sera pas facile au vu de certaines divergences entre les représentants du Nord et le gouvernement central à Bamako, mais la communauté internationale compte énormément sur la diplomatie algérienne pour réussir le pari.Rappelons que la phase initiale du dialogue intermalien, qui a eu lieu en juillet dernier à Alger, avait été couronnée par la signature de deux documents comportant la feuille de route pour les négociations dans le cadre du processus d'Alger et une "Déclaration de cessation des hostilités" entre le gouvernement du Mali et six mouvements politico-militaires du nord de ce pays. La deuxième phase a eu lieu en septembre dernier.Outre les représentants du gouvernement malien, les six mouvements signataires des deux documents sont le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CMFPR), le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA),le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (dissident). Le Mali "renouvelle sa confiance au gouvernement algérien qui conduit la médiation dans ce dialogue", a indiqué hier à Alger le ministre malien des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop."Nous renouvelons notre confiance à l'Algérie qui conduit la médiation dans le dialogue inter-malien avec beaucoup de dextérité, de patience et d'efficacité" , a déclaré M. Diop à l'issue de son entretien avec le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Le chef de la diplomatie malienne a, en outre, souligné que le Mali fournit les efforts nécessaires "en vue de parvenir à un accord mettant fin à cette crise et rétablissant définitivement la paix et la stabilité dans le pays".Pour M. Diop, le processus de dialogue sous la conduite de l'Algérie "avance et fait des progrès", relevant que toutes les parties maliennes, gouvernement et mouvements armés, "demeurent engagés dans ce processus". Le ministre malien a reconnu que la communauté internationale "montre des signes d'impatience qu'elle partage avec le Mali par rapport notamment à la grande menace, qu'est la montée des terroristes sur le terrain" . D'où, a-t-il ajouté, "l'urgence d'aller vite vers un accord politique pour faire face à toutes ces menaces". La communauté internationale commence à s'impatienter de la lenteur du dialogue.Lors de la cérémonie d'ouverture de cette 3e session de discussions, Hervé Ladsous, le chef des opérations de maintien de la paix de l'Onu, a prévenu : "Si des progrès ont été faits, les propositions des parties sont encore trop imprécises sur la période de transition et sur le calendrier". Le président français, François Hollande, a d'ailleurs téléphoné à son homologue malien afin de trouver rapidement une solution au conflit.La réunion préparatoire pour le 3e round du dialogue inclusif inter-malien a débuté samedi après-midi à Alger en présence de l'ensemble des parties maliennes concernées alors que le début du dialogue devait intervenir hier, dimanche. La séance d'ouverture de cette réunion préparatoire a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui a tenu à rendre hommage à l'ensemble des parties maliennes ayant répondu à l'invitation pour assister au 3e round du dialogue.Pour de nombreux observateurs cette nouvelle phase devrait permettre aux différents protagonistes de faire des avancées notables en vue de mettre fin à la crise et de parvenir à instaurer la paix et la concorde. Cela ne sera pas facile au vu de certaines divergences entre les représentants du Nord et le gouvernement central à Bamako, mais la communauté internationale compte énormément sur la diplomatie algérienne pour réussir le pari.Rappelons que la phase initiale du dialogue intermalien, qui a eu lieu en juillet dernier à Alger, avait été couronnée par la signature de deux documents comportant la feuille de route pour les négociations dans le cadre du processus d'Alger et une "Déclaration de cessation des hostilités" entre le gouvernement du Mali et six mouvements politico-militaires du nord de ce pays. La deuxième phase a eu lieu en septembre dernier.Outre les représentants du gouvernement malien, les six mouvements signataires des deux documents sont le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CMFPR), le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA),le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (dissident). Le Mali "renouvelle sa confiance au gouvernement algérien qui conduit la médiation dans ce dialogue", a indiqué hier à Alger le ministre malien des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop."Nous renouvelons notre confiance à l'Algérie qui conduit la médiation dans le dialogue inter-malien avec beaucoup de dextérité, de patience et d'efficacité" , a déclaré M. Diop à l'issue de son entretien avec le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Le chef de la diplomatie malienne a, en outre, souligné que le Mali fournit les efforts nécessaires "en vue de parvenir à un accord mettant fin à cette crise et rétablissant définitivement la paix et la stabilité dans le pays".Pour M. Diop, le processus de dialogue sous la conduite de l'Algérie "avance et fait des progrès", relevant que toutes les parties maliennes, gouvernement et mouvements armés, "demeurent engagés dans ce processus". Le ministre malien a reconnu que la communauté internationale "montre des signes d'impatience qu'elle partage avec le Mali par rapport notamment à la grande menace, qu'est la montée des terroristes sur le terrain" . D'où, a-t-il ajouté, "l'urgence d'aller vite vers un accord politique pour faire face à toutes ces menaces". La communauté internationale commence à s'impatienter de la lenteur du dialogue.Lors de la cérémonie d'ouverture de cette 3e session de discussions, Hervé Ladsous, le chef des opérations de maintien de la paix de l'Onu, a prévenu : "Si des progrès ont été faits, les propositions des parties sont encore trop imprécises sur la période de transition et sur le calendrier". Le président français, François Hollande, a d'ailleurs téléphoné à son homologue malien afin de trouver rapidement une solution au conflit.


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